vendredi 3 décembre 2010

Le temps de l'attente : veiller et prier

     « Il ne suffit pas de me dire : ‘Seigneur, Seigneur !’, pour entrer dans le Royaume des cieux ; mais il faut faire la volonté de mon Père qui est aux cieux. » (Mt 7, 21)

     « L’avent est le temps des veilleurs. Nous avons à accepter de traverser la nuit et le silence de l’attente. Pour affiner notre sens de l’écoute. Pour nous ouvrir aux choses essentielles. Pour accueillir celui qui vient. Autrement dit, il nous faut respecter ce silence ; il nous faut renoncer à le transpercer de nos « Seigneur, Seigneur » qui voudraient mettre fin à l’attente et voir notre désir immédiatement comblé. Chaque chose vient en son temps. Nous attendons l’enfant-roi qui va venir ; préparons-nous soigneusement. À vouloir trop nous presser, à refuser d’apprendre à veiller, nous risquons de manquer le fruit inattendu qui se prépare dans la nuit de notre foi. Car celui que nous attendons a toujours quelque chose d’inattendu.

     Vivre l’avent dans le silence de l’amour qui apprend et prend patience, c’est admirer le Seigneur qui vient vers nous dans l’invisible. Car ne nous y trompons pas : si nous cherchons Dieu, c’est parce que nous avons d’abord entendu l’appel de celui qui nous cherche le premier. »

     « En fixant déjà notre regard vers l’enfant de la Crèche, ce temps de l’Avent que nous venons de commencer nous sera sans doute d’un grand secours. Un nouveau-né sans défense dans l'humilité d'une grotte va venir rendre sa dignité à toute vie qui naît. Il va venir guérir les blessés de la vie et redonner un sens à tout ce qui est mort en nous. En ce qu’il y a de plus vulnérable, Dieu va venir détruire le péché et déposer le germe d'une humanité nouvelle, appelée à porter à son achèvement le dessein originel de la création et à le transcender par la grâce de la rédemption. Au cœur même de ce qui paraît le plus ténébreux, la miséricorde va s’incarner et ouvrir un chemin d’espérance ! »

Extrait de homelies.fr
(1er et 2 décembre 2010)

     Paroles si réconfortantes quand le chemin devient difficile, rempli de souffrances, incompréhensible. Seigneur, donne-nous ta grâce pour traverser l'épreuve qui nous purifie et nous rapproche de Toi. Que ta miséricorde vienne au cœur de ce que en nous nous croyions inguérissable. Que ta vie jaillisse en nous !

mardi 30 novembre 2010

L'exercice de l'autorité dans l'Église et la Croix

     On ne gouverne pas dans l’Église comme les chefs des Nations, a dit le pape en commentant l’Évangile, samedi 20 novembre, lors de la création de nouveaux cardinaux :

     « Qui est grand, qui est «le premier» pour Dieu? Le regard va tout d'abord au comportement que risquent d'avoir «ceux qu'on regarde comme les chefs des nations»: «dominer et faire sentir leur pouvoir». Jésus indique aux disciples une manière totalement différente : «Il ne doit pas en être ainsi parmi vous». Sa communauté suit une autre logique : «Celui qui voudra devenir grand parmi vous, sera votre serviteur, et celui qui voudra être le premier parmi vous, sera l'esclave de tous».
Le critère de la grandeur et du primat selon Dieu n'est pas la domination, mais le service.
Et Jésus indique également le point de référence : le fils de l'homme, qui est venu pour servir ; il résume ainsi sa mission sous la catégorie du service, entendu non pas au sens générique, mais au sens concret de la Croix, du don total de la vie comme «rachat», comme rédemption pour le plus grand nombre.
C'est un message qui vaut pour les Apôtres, qui vaut pour toute l'Eglise, qui vaut surtout pour ceux qui ont la tâche de guider le peuple de Dieu. Ce n'est pas la logique de la domination, du pouvoir selon les critères humains, mais la logique de se baisser pour laver les pieds, la logique du service, la logique de la Croix qui est à la base de tout exercice de l'autorité. De tout temps, l'Eglise est engagée à se conformer à cette logique et à en témoigner pour faire transparaître la vraie «Seigneurie de Dieu», celle de l'amour. »

     Et il a redit le lendemain, lors de l'homélie de la fête du Christ-Roi que l'autorité dans l'Église consistait surtout en la foi en Jésus crucifié :

     « Le ministère de Pierre consiste entièrement dans sa foi, une foi que Jésus reconnaît immédiatement, dès le début, comme authentique, comme don du Père céleste ; mais une foi qui doit passer à travers le scandale de la croix, pour devenir authentique, véritablement «chrétienne», pour devenir «roc» sur lequel Jésus puisse édifier son Eglise.
La participation à la seigneurie du Christ ne se vérifie concrètement que dans le partage de son abaissement, de sa Croix. Chers frères, mon ministère également, et par conséquent le vôtre également, consiste entièrement dans la foi. Jésus peut édifier sur nous son Eglise dans la mesure où il trouve en nous ce degré de foi véritable, pascale, cette foi qui ne veut pas faire descendre Jésus de la Croix, mais place sa confiance en Lui sur la Croix. Dans ce sens, le lieu authentique du Vicaire du Christ est la Croix, la persistance dans l’obéissance de la Croix. »

     « Le Pape et les cardinaux sont appelés à être profondément unis avant tout en cela: tous ensemble, sous la direction du Successeur de Pierre, ils doivent demeurer dans la seigneurie du Christ, en pensant et en œuvrant selon la logique de la Croix, — et cela n’est jamais facile, ni évident. »

http://www.vatican.va/holy_father/benedict_xvi/homilies/2010/index_fr.htm

jeudi 25 novembre 2010

Laissons-nous saisir par le Christ

     "Frères, je tombe à genoux devant le Père, qui est la source de toute paternité au ciel et sur la terre. Lui qui est si riche en gloire, qu'il vous donne la puissance par son Esprit, pour rendre fort l'homme intérieur. Que le Christ habite en vos coeurs par la foi ; restez enracinés dans l'amour, établis dans l'amour. Ainsi vous serez capables de comprendre avec tous les fidèles quelle est la largeur, la longueur, la hauteur, la profondeur... Vous connaîtrez l'amour du Christ qui surpasse tout ce qu'on peut connaître. Alors vous serez comblés jusqu'à entrer dans la plénitude de Dieu.

     Gloire à celui qui a le pouvoir de réaliser en nous par sa puissance infiniment plus que nous ne pouvons demander ou même imaginer, gloire à lui dans l'Église et dans le Christ Jésus pour toutes les générations dans les siècles des siècles. Amen."

Lettre de Saint Paul aux Ephésiens 3, 14-21

Exigence évangélique et réalisme pratique : la réponse de Benoît XVI

     Est impressionnante, elle ausi, la réponse à la qustion sur l’encyclique Humanae Vitae (ndt encyclique de Paul VI – 1968 - à relire ici) « dont les perspectives continuent à être toujours valables, mais une autre chose est de trouver des chemins humaines praticables. Je crois qu’il faudra toujours des minorités intimement convaincues de l’exactitude de ces perspectives et que en les vivant, elles resteront pleinement satisfaites de sorte qu’elles pourront être un fascinant modèle à suivre. Nous sommes des pécheurs. Mais nous ne devrions pas assumer ce fait comme une instance contre la vérité, quand cette prescription morale n’est pas vécue. Nous devrions chercher à faire tout le bien possible, et nous appuyer et nous supporter mutuellement… ».

Site "Benoît et moi"
Extrait d'un article sur le dernier livre d'entretien avec le Pape "Lumière du monde"
http://benoit-et-moi.fr/2010-III/0455009e0207c0b02/0455009e3b06df507.html

mercredi 10 novembre 2010

La Sagrada Familia

"Aujourd'hui j'ai eu la grande joie de consacrer cette église à Celui qui, Fils du Très-Haut, s'est dépouillé de lui-même en se faisant homme et, protégé par Joseph et Marie, dans le silence de la maison de Nazareth, nous a enseigné sans paroles la dignité et la valeur essentielle du mariage et de la famille, espérance de l'humanité, dans laquelle la vie est accueillie, de sa conception à son terme naturel. Il nous a aussi enseigné que toute l'Église, en écoutant et mettant en pratique sa Parole, se transforme en sa Famille. Et, encore plus, il nous a confié la mission d'être des semences d'une fraternité qui, semée dans tous les cœurs, nourrit l'espérance."

Benoît XVI,
lors de l'Angelus du dimanche 7 novembre,
après la dédicace de la Sagrada Familia (cathédrale de Barcelone)

mardi 12 octobre 2010

Liturgie et sacrements : enjeu des déformations

     "Saint Léon le Grand, cité dans le Catéchisme de l'Église catholique, dit qu'après l'Ascension tout ce qui dans le Seigneur était visible sur terre est passé dans les sacrements. C'est de cette façon qu'aujourd'hui le Christ continue à être présent et visible pour nous. C'est à la lumière de ceci qu'il faut comprendre ce que saint Thomas veut dire lorsqu'il parle de "matière" du sacrement. Si on ne revient pas à ce genre de notion réaliste, il est impossible de comprendre les sacrements. La présence divine n'est pas seulement quelque chose qu'il faut envisager "symboliquement", mais elle est quelque chose qui touche l'homme par le moyen du sacrement, elle est quelque chose qui agit."

     "On ne peut pas fabriquer un culte à sa propre image, sinon c'est Dieu que l'on déforme. Or aujourd'hui, non seulement on imagine un dieu et après on improvise un culte qui convienne à cette image, mais on va même jusqu'à imaginer d'abord un culte pour inventer ensuite le dieu qui lui correspond. L'idolâtrie signifie "idée déformée de Dieu" : c'est bien là la réalité qui nous entoure.
     "La liturgie est et reste le lieu le plus approprié pour cette rencontre avec Dieu, et pour cela le Pape, lorsqu'il s'en préoccupe, ne traite pas de problèmes secondaires, mais bien de questions primordiales : si même la liturgie se met à parler le langage du monde, comment faire pour aider l'homme ?"


Mgr Nicola Bux
Source : ProLiturgia.org

vendredi 8 octobre 2010

Marthe et Marie : Evangile de Jésus-Christ - Luc 10, 38-42

     Nous proposons une lecture symbolique de ce récit.

     Marthe peut représenter l’« être charnel » en nous - au sens biblique du terme : l’esprit incarné que nous sommes, dans la précarité de notre nature marquée par les conséquences du péché des origines.
     Marie peut représenter l’homme intérieur, l’esprit, le cœur profond, la « fine pointe de l’âme » (Ste Thérèse d’Avila) où nous sommes ouverts à la Transcendance divine.

     Marthe « s’inquiète » : elle perd la quiétude de l’âme ; ses facultés psychiques s’émeuvent, emportées par les passions sensibles.
L’inquiétude de l’âme entraîne « l’agitation ».

     La contemplation de Marie qui, « se tenant assise aux pieds du Seigneur, écoutait sa parole », est spirituelle.
     L’esprit peut demeurer uni de manière permanente à Dieu au cœur même des activités transitoires dans lesquelles sont engagées l’âme et le corps. Telle devrait être la condition « normale » du chrétien : renouvelé dans l’Esprit Saint qui est devenu l’Hôte de son cœur, il devrait rester en communion avec Lui en toutes circonstances, afin que ses œuvres procèdent de la synergie entre la nature créée et la grâce divine, conformément au dessein de Dieu sur l’être humain.

     Ce monde passe, mais la Parole de Dieu ne passe pas ; notre corps matériel nous sera retiré en attendant de ressusciter dans la gloire, mais l’union à Dieu dans l’Esprit ne nous sera jamais enlevée – si du moins nous nous maintenons dans l’amitié avec Dieu, ou selon l’expression théologique : si nous restons « en état de grâce ». Telle est la seule chose nécessaire, dont dépend notre destinée éternelle.

     « Si je suis en état de grâce, que le Seigneur m’y garde ; si je n’y suis pas, qu’il m’y mette ! » (Sainte Jeanne d’Arc).


Père Joseph-Marie
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mercredi 29 septembre 2010

Les saints Anges de Dieu

     "Dans ce service de la réalisation du dessein divin de notre salut, saint Michel, saint Gabriel et saint Raphaël, que nous fêtons aujourd’hui, tiennent une place toute particulière. Chaque fois qu’il est besoin d’un déploiement de force, c’est Michel qui est envoyé à notre secours. Gabriel, quant à lui, nous aide à ne pas oublier Celui qui est venu comme le Dieu des armées, le vaillant des combats, pour nous arracher aux ténèbres de la mort et du péché. Et si par malheur l’Ennemi venait à nous blesser, Raphaël vient nous soigner et nous guérir, comme il le fit pour les yeux de Tobie."

Frère Elie
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     Dieu n'est pas un Dieu solitaire. Déjà Il est Trinité, communion de trois Personnes en une seule Divinité. Il s'entoure en plus d'une multitude d'anges qu'Il charge de nous garder et de nous protéger, signes de sa sollicitude paternelle, instruments de sa divine Providence.
     En ce jour, honneur aux trois Archanges de Dieu : Michel, Gabriel et Raphaël que nous révèle la Sainte Écriture.
     Ayons recours à eux comme à des amis, comme le fit le jeune Tobie sur la route sans savoir que son ami était un ange...

mardi 7 septembre 2010

La Messe, actualisation de la Passion du Christ

     "À chaque Messe, le Christ en gloire vient à nous, pour nous toucher à travers sa Croix, et actualiser envers nous sa Passion rédemptrice, cause universelle, surabondante, infinie du salut du monde.

     À chaque Messe, l'Église entre dans le drame de la Passion rédemptrice à proportion de sa foi et de son amour. Voilà l'application première, la participation directe du sacrifice de la Croix, procurée par la Messe. Cette application, cette participation est immense mais finie. Elle se fait infailliblement.

     À chaque Messe, l'Église unie par sa foi et son amour à la Passion du Christ, supplie pour le salut du monde. Ce qu'elle obtient ainsi par sa supplication, ce qu'elle puise ainsi dans la Passion du Christ et qui retombe en bénédiction sur les hommes, est une application seconde, une participation indirecte, finie elle aussi, du sacrifice de la Croix.

     Voilà ce que les théologiens appellent les fruits de la Messe."

La Messe, présence du Sacrifice de la Croix
Cardinal Journet


     "Devant la souveraine Beauté, l'Amour infini, créateur, rédempteur, dispensateur de tous les biens, l'homme qui prend conscience de ces réalités ne peut rester neutre, ni se contenter d'un service purement formaliste articulé du bout des lèvres ; son hommage doit partir du cœur, l'engager tout entier, être fait d'adoration, de reconnaissance et d'amour."

Dom Gajard (1957)

     "Aimons donc, aimons sans recherche ; car c'est le Seigneur que nous aimons, et nous ne pouvons rien trouver de meilleur que lui. Aimons-le pour lui-même ; et nous en lui, mais pour lui."

jeudi 2 septembre 2010

Un peu de philosophie...

Qu'est-ce que le fait de connaître ?

L'homme peut poser des concepts intellectuels, des idées qui viennent du réel qui l'entoure. Cette faculté commune à tous les hommes, ce sens commun, c'est l'intelligence, qui nous distingue de l'animal.
En particulier, l'intelligence perçoit dans le réel des principes rationnels (nous y reviendrons) qui lui sont constitutifs et qui le sont aussi par conséquent de la pensée humaine.
Notre intelligence ne peut fonctionner sans que les sens aient fait leur travail d'abstraction des informations contenues dans le réel, et nos sens ne peuvent excercer leur action sans l'existence première de ce réel. Le réel est donc premier dans l'ordre de la connaissance. Le réel est donc l'objet de l'intelligence. La finalité de l'intelligence est donc de connaître ce qui existe, le réel.

On reçoit en fonction de ce que l'on est ; on n'émet qu'en fonction de ce que l'on est.

Il y a dans l'homme une part qui peut penser l'immatériel, qui peut poser un concept, qui peut abstraire de l'intelligible, qui peut extraire de l'intellectuel à partir de cet intelligible.Cet intelligible, ce concept intellectuel n'est pas limité par la matière, n'est pas dépendant uniquement de celui qui l'émet ; ce concept devient universel, intemporel, éternel. Cette part dans l'homme est donc quelque chose d'intellectuel, d'universel, d'intemporel, d'éternel puisque le concept posé par l'homme est de cet ordre.

La question de l'âme

Pour que l'homme puisse avoir en lui des concepts intellectuels et éternels, il faut nécessairement qu'en lui il y ait une partie intellectuelle et éternelle - apte à penser ces concepts. L'expérience de la mort nous montre que ce n'est pas le corps, partie matérielle, qui est éternel. Il ne reste plus que l'âme qui est donc éternelle.

Lorsque je me trouve en présence d'un être, qu'il soit de nature organique, végétale, sensible ou intellectuelle, mes sens retirent de cette rencontre une "image". Les animaux, d'ordre sensible, font jusqu'à cet instant le même travail. Mais l'homme, dans le fait de la connaissance, "retire" de l'être les principes rationnels contenus en lui pour en extraire des concepts intellectuels. C'est dire que nous prenons en nous-même, que nous faisons nôtre, le principe qui anime l'être connu de nous, principe qui fait que l'être est ce qu'il est et non pas autre chose.

Or ce principe est rationnel, donc immatériel. Ce que je reçois dans le cadre de la connaissance est donc la partie immatérielle de l'être dont mes sens ont perçu la partie matérielle. Il y a donc dans l'objet perçu, et ce qu'il soit d'ordre organique, végétal, sensible ou intelligible, une partie immatérielle en la chose elle-même.

Cette partie immatérielle de la chose, ce qui l'anime, lui confère la seule faculté d'être animée en fonction de sa qualité (l'organique : être, le végétal : être, se nourrir, se reproduire, ...). C'est cette partie que mon intelligence saura connaître après le travail de mes sens. C'est cette partie qui vient en moi. Mais dans le fait de la connaissance, le sujet connaissant n'ôte rien à l'objet connaissable ; il y a un profond respect des parties en présence.

L'être est donc fait de matière et d'intelligible (immatériel). Sans la matière, le principe immatériel (l'âme) qui devrait animer cette matière n'a pas de raison d'être et ne peut donc pas exister. La faculté de cette âme est d'animer cette chose et non une autre. Chaque principe qui anime, chaque âme est donc unique et existe parce qu'elle a un être matériel à animer. Elle ne peut donc pas préexister au corps qu'elle anime. Puisque c'est l'âme (ce qui anime) qui fait que la chose est ce qu'elle est, c'est que chaque chose est un composé de matière et d'immatériel, de corps et d'âme, et c'est pour cela que je puis, en tant qu'homme, connaître ce qui m'entoure.

À un corps correspond donc une âme et une seule ; et à une âme, dans le cas des composés corps-âme, correspond un corps et un seul, sinon il ne serait pas déterminément ce qu'il est.

Merci à mon professeur, Pascal Baleydier,
qui me fait découvrir ces notions fondamentales.

samedi 28 août 2010

Jésus-Christ est vraiment ressuscité : quelques réflexions

Le Christ est ressuscité, Il est vraiment ressuscité !
Il est donc vivant, pour de vrai, aujourd'hui

     Aujourd'hui ces paroles si souvent répétées ont pris un relief particulier et saisissant. Je vous livre mes réflexions, si cela peut vous aider sur votre route ou suscite la discussion...

     Quand nous disons que nous voulons suivre le Seigneur, mieux, nous laisser guider par Lui, est-ce que nous n'imaginons pas souvent que cela veut dire mettre en application ses conseils qui sont dans la Bible ? Que son message est valable encore aujourd'hui et que si nous le suivons, nous irons au bon endroit ? (Et si nous nous disons cela, c'est déjà beau !)
     Mais il faudrait être bien savant pour assimiler tout son enseignement, et cela n'est pas donné à tout le monde... On prend alors les morceaux choisis qu'on aime le mieux.

     En réalité, si Jésus Christ est vraiment vivant, cela veut dire qu'Il peut réellement me conduire sur le bon chemin sans que j'ai besoin d'en connaître les moindres détails. Il me suffit de m'abandonner à sa volonté.
     Bien sûr, si je veux que Jésus me conduise, je dois chercher à discerner les signes qu'Il me donne pour m'orienter. L'étude de la Bible et de ce que dit l'Église nous apprend à connaître Jésus et à discerner les signes qu'Il me donne. Il me parle, me donne les instructions pour m'orienter, par sa Parole que l'on trouve dans la Bible interprétée authentiquement par l'Eglise, mais aussi par les personnes qu'Il met sur ma route, par le regard d'un ami, par un événement qui me touche... Ce n'est pas automatique : il faut prendre le temps d'apprendre à Le connaître pour Le reconnaître quand Il me parle.

     Mais ce n'est pas à moi de tracer la feuille de route, car Il sait faire cela bien mieux que moi. Je peux avoir une totale confiance dans sa conduite, car Il ne veut m'emmener que vers mon bonheur véritable.

vendredi 20 août 2010

Qu'est-ce que l'amour ?

     "Comment l’amour peut-il faire l’objet d’un commandement ? Si l’amour est contraint, il n’est plus libre ; et s’il ne procède pas de la liberté, il est indigne d’être appelé « amour »."

     Ce genre d’objection est caractéristique de la culture contemporaine et procède de la confusion entre l’amour-sentiment et l’amour-volonté. Il est clair que l’on ne peut contraindre quelqu’un à ressentir un sentiment d’amour pour une autre personne. Les sentiments et émotions – tels que l’amour de convoitise, le désir ; ou leurs contraires : la haine, l’aversion – sont des passions de l’âme qui s’éveillent spontanément en réponse à une action extérieure perçue par les sens (ou imaginée intérieurement). Il est absurde de chercher à « commander » ce qui est de l’ordre du réflexe. Par contre l’amour-volonté désigne l’orientation délibérée et volontaire de la personne vers une fin discernée comme étant un bien. Seule cette forme d’amour est un « acte humain », c'est-à-dire une action qui implique un engagement de la liberté ; l’amour-sentiment est un acte dit « de l’homme », c'est-à-dire une action instinctive, spontanée, sans valeur morale. La confusion entre ces deux modalités de l’amour est redoutable : bon nombre de jeunes gens de nos jours refusent de s’engager dans le mariage sous prétexte qu’ils ne peuvent pas assurer que leur sentiment survivra à l’usure du temps. Sur ce point ils n’ont pas tort : les sentiments sont versatiles par nature ; c’est bien pourquoi ils doivent être pris en relais par un acte de volonté qui les ratifie et en fait un choix libre et durable. La décision d’aimer pour la vie procède d’un discernement aboutissant à la conviction partagée par les fiancés qu’ils sont « faits l’un pour l’autre », c'est-à-dire qu’ils sont donnés l’un à l’autre pour qu’ils apprennent à s’aimer et puissent découvrir au cœur de cet amour, le visage de leur Dieu. Une fois le discernement accompli et la décision prise, c’est dans l’obéissance à la parole donnée que les époux persévèrent dans l’amour, jour après jour.

     Il en va de même pour notre relation à Dieu : le précepte de l’amour de Dieu et du prochain n’a de sens que sur l’horizon de l’Alliance, c'est-à-dire de l’engagement réciproque contracté entre Dieu et son peuple, une fois pour toutes.


Père Joseph-Marie
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mercredi 18 août 2010

Justice de Dieu / justice des hommes

Mt 20, 1-16
Jésus disait cette parabole : « Le Royaume des cieux est comparable au maître d'un domaine qui sortit au petit jour afin d'embaucher des ouvriers pour sa vigne. Il se mit d'accord avec eux sur un salaire d'une pièce d'argent pour la journée, et il les envoya à sa vigne.
[...]
Le soir venu, le maître de la vigne dit à son intendant : 'Appelle les ouvriers et distribue le salaire, en commençant par les derniers pour finir par les premiers.' Ceux qui n'avaient commencé qu'à cinq heures s'avancèrent et reçurent chacun une pièce d'argent. Quand vint le tour des premiers, ils pensaient recevoir davantage, mais ils reçurent, eux aussi, chacun une pièce d'argent.
En la recevant, ils récriminaient contre le maître du domaine ... »

     La justice de Dieu n'est pas celle des hommes. Celle des hommes est implacable, car naturellement nous ne pouvons pas pardonner. Mais la justice de Dieu se dépasse dans sa charité. Ce qui fait qu'elle nous semble injuste, pas équitable : "C'est trop facile !"
Nous sommes appelés à imiter la justice de Dieu, à pratiquer une justice qui se dépasse dans la charité divine, et qui voit le besoin d'autrui. C'est impossible si nous ne sommes pas habités par cette Charité.

mercredi 11 août 2010

Du courage de la vérité

     « Ta Parole est claire, Seigneur : par nos silences complices, nous partageons la responsabilité des égarés. Mais à l’heure où le relativisme moral et le syncrétisme doctrinal se sont infiltrés jusqu’au cœur de nos communautés chrétiennes, comment veux-tu que nous pratiquions la correction fraternelle ? Pour sûr : nous allons nous faire accuser de moralisme, de fanatisme, d’intolérance et que sais-je encore ! Envoie sur nous ton Esprit, Seigneur, que nous puissions nous acquitter de “la dette de la charité fraternelle” avec douceur et compassion, afin que nos paroles n’humilient pas nos frères, mais les édifient ; qu’elles contribuent à construire ton Corps et non à le diviser davantage. »

Père Joseph-Marie
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vendredi 16 juillet 2010

Perfection ou sainteté ?

Donne-moi de m'accueillir comme tu m'accueilles,
de m'aimer comme tu m'aimes.

Délivre-moi de la perfection que je veux me donner,
ouvre-moi à la sainteté que tu veux m'accorder.


Epargne-moi les remords de Judas,
rentrant en lui-même pour n'en plus sortir,
épouvanté et désespéré devant son péché.

Accorde-moi le repentir de Pierre,
rencontrant le silence de ton regard plein de tendresse et de pitié.

Et si je dois pleurer,
que ce ne soit pas sur moi-même mais sur ton amour offensé.

Seigneur, tu connais le désespoir qui ronge mon cœur.
Le dégoût de moi-même, je le projette sans cesse sur les autres !

Que ta tendresse me fasse exister à mes propres yeux !
Je voudrais tellement déverrouiller la porte de ma prison
dont je serre moi-même la clef !

Donne-moi le courage de sortir de moi-même.
Dis-moi que tout est possible à celui qui croit.
Dis-moi que je peux encore guérir,
dans la lumière de ton regard et de ta parole.



Texte attribué à Saint Augustin

jeudi 15 juillet 2010

La clef pour comprendre la nature de la liturgie

     Comme vous le savez, la liturgie me passionne. J'essaie d'en comprendre la nature, l'esprit, et donc les règles qui la régissent. Je viens de lire un excellent article du Père Michel Gitton dans France Catholique : "Liturgie, mais que se passe-t-il dans la Sainte Église ?" qui résume fort bien la situation actuelle et, chose précieuse !, donne au détour d'une phrase la clef de compréhension de ce qu'est la liturgie :

     "Le respect des textes et des rubriques n’est pas facultatif, il est la condition pour se laisser peu à peu former intérieurement par la prière de l’Église."

     La liturgie n'est pas simple prière, elle est action divine, action de Dieu, par l'Église (nous y reviendrons).

     Elle forme les cœurs à la prière dans un esprit dont les phrases suivantes témoignent :
"Il y a une position qui est loin d’être dominante, mais qui mérite d’être considérée. Elle est le fait de clercs et de laïcs qui ont accepté sans mauvaise grâce le Missel de Paul VI, voire qui n’ont connu que lui, qui y ont coulé leur piété, qui ont essayé d’en dégager toutes les richesses et qui s’étonnent de le voir traité comme il l’est d’un côté comme de l’autre."

     C'est l'état d'esprit de l'enfant qui accepte de recevoir même les mots de sa prière vers son Père de sa Mère, qui est l'Église.

http://www.france-catholique.fr/LITURGIE-MAIS-QUE-SE-PASSE-T-IL.html 

jeudi 10 juin 2010

Dieu NOTRE Père

     « Si votre justice ne surpasse pas celle des scribes et des pharisiens, vous n'entrerez pas dans le Royaume des cieux. »

     « Dieu notre Père, pardonne-nous notre mensonge quotidien : nous prétendons avoir accès à ta présence, nous nourrir du Corps que ton Fils a livré pour "rassembler tes enfants dispersés", tout en gardant au cœur des animosités, des ressentiments, et tant d’autres sentiments négatifs inavouables envers ceux qui sont avant tout et surtout nos frères. Apprends-nous à vivre de manière cohérente avec notre foi et à pardonner gratuitement, par amour pour ton Fils Jésus-Christ, dont la patience et la miséricorde infinies à notre égard, devraient nous purifier à tout jamais de toute velléité de rancœurs. »


(homelies.fr)

mercredi 10 mars 2010

Le temps du Carême

Moïse au Buisson ardent - 3ème dimanche de Carême

     "L'Ange du Seigneur lui apparut au milieu d'un feu qui sortait d'un buisson.
Moïse regarda : le buisson brûlait sans se consumer..."

     Si nous restons repliés sur notre péché, sur nos échecs, sur notre médiocrité,… notre vie sera médiocre, nous ne ferons que prolonger la série des échecs, et cette triste aventure nous conduira à périr lamentablement, c'est-à-dire à sombrer dans une mort insensée.
     Mais si nous tournons [nos] regards vers la lumière qui luit déjà dans nos ténèbres, nous deviendrons participants de la lumière, nous deviendrons des fils de lumière, des fils du Jour qui ne finira pas. La mort n’aura sur nous plus aucune emprise puisque nous serons passés de la mort à la vie dans le Christ.

     Le carême ne nous est pas donné pour nous appesantir sur notre péché au risque de sombrer dans la désespérance ; [...] aujourd’hui nous sommes invités à accueillir [la] lumière dans nos vies ; ou plutôt à prendre conscience que ce Feu brûle déjà en nous, et qu’il ne tient qu’à nous qu’il embrase toute notre vie.

(D'une homélie du site homelies.fr)

mardi 23 février 2010

Obéissance à Dieu et liberté personnelle

     La volonté de Dieu "est justement le lieu où nous trouvons notre véritable identité". Dieu nous a créés, et sait ce qui est vraiment bon pour nous, ce qui est conforme à notre nature. Mais il nous faut accepter de dépendre de Dieu, de lui faire confiance. Et c'est difficile, parce que notre tendance est de vouloir être autonome, sans Dieu ni maître.
     Nous concevons la liberté comme la possibilité de "faire ce que l'on veut". Mais c'est une liberté toute extérieure. La véritable liberté est une liberté intérieure, une liberté accordée à ce que nous sommes profondément. La liberté d'être ce que nous sommes, la liberté de n'être mus que par l'amour et non par toutes sortes de passions aliénantes.

     « C'est un mot qui ne plaît pas à notre époque. L'obéissance apparaît comme une aliénation, comme une attitude servile (...). Au lieu du mot '' obéissance'', nous voulons comme mot-clef anthropologique ''la liberté''. Mais en considérant de près ce problème, nous voyons que ces deux choses vont ensemble (...). Parce que la volonté de Dieu n'est pas une volonté tyrannique (...), mais elle est justement le lieu où nous trouvons notre véritable identité (...). Prions réellement le Seigneur, afin qu'il nous aide à voir intimement que telle est la liberté et d'entrer ainsi avec joie dans cette obéissance » et de rassembler les hommes « et de les conduire - par notre exemple, par notre humilité, par notre prière, par notre action pastorale - à la communion avec Dieu »

Benoît XVI au clergé de son diocèse, 19 février 2010

A propos de la dérision

     "Souvent, la dérision fait tourner la meule de l'intimidation. Il n'est pas dit que les esprits y gagnent en liberté, bien au contraire. Il y a certes un rire de la jubilation, qui naît de l'émerveillement, de la gratitude du plaisir. [...]
     Qui rit de tout ne s'indigne plus de rien parce qu'il n'admire rien. Il n'a guère le cœur de s'indigner. Le principe de la servitude est dans sa conscience. Riez gens sans amour qu'à rire tout incline, chantait Aragon."

Extrait d'un texte de Jean-Noël Dumont, philosophe, directeur du Collège supérieur de Lyon, paru dans le Figaro, daté du 23 mars 2007

samedi 30 janvier 2010

À propos des sacrements...

     Les sacrements sont "cause de la grâce de Dieu" et ont "la capacité de communiquer la vie divine".
L'élément matériel d'un sacrement est la réalité sensible et visible (eau, huile, pain). L'élément formel, les paroles prononcées par le ministre. "Elles sont toutes les deux essentielles pour une célébration complète et valide des sacrements".

     "Il est important de reconnaître combien la vie sacramentelle est précieuse et indispensable pour chaque chrétien."
     "La célébration des sacrements doit être empreinte de dignité et de retenue, doit favoriser le recueillement personnel et la participation communautaire, le sens de la présence de Dieu et l'ardeur missionnaire. [...] Les sacrements sont un grand trésor de l'Église et chacun de nous a le devoir de les célébrer avec du fruit spirituel. En eux se trouve un élément surprenant qui touche notre vie : le Christ, par des signes visibles, vient à notre rencontre, nous purifie, nous transforme et nous fait participer à sa divine amitié."

Extraits de la catéchèse de Benoît XVI lors de l'Audience générale du mercredi 30 décembre 2009.

Homélie pour la fête de l'Epiphanie

Extraits...

     Ce n'est que dans cet Enfant que se manifeste la force de Dieu, qui rassemble les hommes de tous les siècles, car sous sa domination ils parcourent la route de l'amour, qui transfigure le monde. [...] Beaucoup de personnes ont vu l'étoile, mais seules quelques unes en ont compris le message. Les experts de l'Écriture de l'époque de Jésus connaissaient parfaitement la Parole de Dieu. Ils étaient en mesure de dire sans aucune difficulté ce qu'on pouvait trouver dans celle-ci à propos du lieu où le Messie devait naître, mais, comme le dit Saint Augustin : "Il leur est arrivé comme aux pierres milliaires : tout en donnant des indications au voyageurs en chemin, ils sont eux-mêmes restés inertes et immobiles" (Sermo 199. In Epiphania Domini, 1, 2).

     Quelle est la raison pour laquelle certains voient et trouvent et d'autres pas ? Qu'est-ce qui ouvre les yeux et le cœur ? Qu'est-ce qui manque à ceux qui sont indifférents, à ceux qui indiquent la route mais ne bougent pas ? Nous pouvons répondre : trop d'assurance en eux-mêmes, la prétention de connaître parfaitement la réalité, la présomption d'avoir déjà formulé un jugement définitif sur les choses rend leurs cœurs fermés et insensibles à la nouveauté de Dieu. Ils sont sûrs de l'idée qu'ils se sont faite du monde et ne se laissent plus bouleverser au plus profond d'eux-mêmes par l'aventure d'un Dieu qui veut les rencontrer. Ils placent leur confiance d'avantage en eux-mêmes qu'en Lui et ne considèrent pas possible que Dieu soit grand au point de pouvoir se faire tout petit, de pouvoir vraiment s'approcher de nous.

     À la fin, ce qui manque, c'est l'humilité authentique, qui sait se soumettre à ce qui est plus grand, mais également le courage authentique, qui conduit à croire à ce qui est vraiment grand, même si cela se manifeste dans un Enfant sans défense. Il manque la capacité évangélique d'être des enfants dans son cœur, de s'émerveiller, et de sortir de soi pour se mettre en route sur le chemin que l'étoile indique, le chemin de Dieu.
     Mais le Seigneur a le pouvoir de nous rendre capables de voir et de nous sauver. Nous voulons alors Lui demander de nous donner un cœur sage et innocent, qui nous permette de voir l'étoile de sa miséricorde, de nous mettre en route sur son chemin, pour le trouver et être inondés par la grande lumière et par la joie véritable qu'il a apporté dans le monde. Amen !

Benoît XVI
6 janvier 2010

mardi 19 janvier 2010

Le Sermon sur la Montagne

     La logique du Royaume est implacable. La seule manière d'entrer dans les exigences du Sermon sur la Montagne est de nous placer résolument dans le dynamisme des vertus théologales : foi, espérance, charité. C'est-à-dire d'épouser le regard de Dieu sur les personnes et sur les événements.

     Ce n'est pas en vertu de mes propres capacités naturelles que je peux répondre aux exigences du Sermon sur la Montagne, mais au nom de Jésus, en vertu de la participation à son Esprit, dans l'Église.

     Si nous nous contentons d'agir selon les élans de notre nature, notre récompense sera de ce monde. Mais si nous accueillons sa grâce, c'est lui le Seigneur qui nous enseignera jour après jour comment vivre en citoyens du Royaume, en fils et filles de Dieu notre Père.

     Seul l'homme régénéré, enraciné dans la foi, marchant dans l'espérance et vivant de l'Esprit de charité, est vraiment utile à ses frères.

(D'une homélie du site homelies.fr)

Papillotes Révillon

     Comme beaucoup de personnes je pense, j'aime beaucoup les papillotes Révillon, élément (quasi) indispensable du temps de Noël. Mais j'aime aussi beaucoup les petites citations qu'on trouve sur le papier à l'intérieur... et qui font tout autant partie du charme de ces petites douceurs. Voici mon "best of" cette année :

« Certains hommes parlent pendant leur sommeil. Il n'y a guère que les conférenciers pour parler pendant le sommeil des autres. » Alfred Capus
... La très connue...

« La critique est une chose bien commode : on attaque avec un mot, il faut des pages pour se défendre. » Jean-Jacques Rousseau
... Certains journalistes feraient bien de s'en souvenir avant de dire trop de bêtises...

« Un seul être vous manque et tout est dépeuplé. » Alphonse de Lamartine
... Bateau aussi, quoique tellement vraie !

« La liberté est le droit de faire ce que les lois permettent. » Montesquieu
... La liberté est un terme tellement galvaudé, on ne sait plus vraiment ce qu'il veut dire, ce qui mène au drame de notre société moderne : les hommes cherchent la liberté et ne trouvent que l'esclavage des passions.

« Quand on aime, il semble que l'on ait une toute autre âme que quand on n'aime pas. » Blaise Pascal
... Ma préférée de l'année... Et on parle là de l'amour véritable, non d'un succédané sentimental.