samedi 21 novembre 2009

Message de Benoît XVI pour la journée mondiale de l'alimentation

     Le 16 octobre 2009, Benoît XVI a fait parvenir un message au directeur général de la FAO (organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture) à l'occasion de la journée mondiale de l'alimentation.
Quelques extraits et les idées principales...

     « La crise actuelle, qui frappe sans distinction l'ensemble des secteurs de l'économie, touche particulièrement et durement le monde agricole dont la situation devient dramatique. Cette crise demande aux Gouvernements et aux différentes composantes de la Communauté internationale d'opérer des choix déterminants et efficaces.
Garantir aux personnes et aux peuples la possibilité de vaincre le fléau de la faim signifie leur assurer un accès concret à une alimentation adéquate et saine. Il s'agit là, en effet, d'une manifestation concrète du droit à la vie qui, bien qu'il soit proclamé solennellement, demeure trop souvent loin de sa pleine application. »

     Puis Benoît XVI souligne combien le thème choisi cette année, Atteindre la sécurité alimentaire en temps de crise, doit encourager la Communauté internationale à intervenir d'une manière plus adéquate et plus forte. « Je souhaite, dit-il, qu'une telle intervention puisse favoriser une coopération en vue de protéger les méthodes de culture de la terre propres à chaque région et d'éviter un usage inconsidéré des ressources naturelles. »
Il souhaite également que soient préservés « les droits fondamentaux de ceux qui travaillent la terre ». En effet, « l'expérience montre que les solutions techniques, même avancées, manquent d'efficacité si elles ne se réfèrent pas d'abord à la personne, qui est première et qui, dans sa dimension spirituelle et matérielle, est à l'origine et au terme de toute activité. »

     « Plus qu'un besoin élémentaire, l'accès à la nourriture est un droit fondamental des personnes et des peuples. Il pourra devenir une réalité, et une sécurité donc, si un développement adéquat est garanti dans toutes les diverses régions. En particulier, le drame de la faim pourra être surmonté seulement « en éliminant les causes structurelles qui en sont à l'origine et en promouvant le développement agricole des Pays les plus pauvres à travers des investissements en infrastructures rurales, en systèmes d'irrigation, de transport, d'organisation des marchés, en formation et en diffusion des techniques agricoles appropriées, c'est-à-dire susceptibles d'utiliser au mieux les ressources humaines, naturelles et socio-économiques les plus accessibles au niveau local » (Caritas in veritate, n. 27). »

Source : http://zenit.org/article-22356?l=french

mercredi 4 novembre 2009

Les derniers jours du dimanche libre...

      Peut-être fallait-il que soit enlevé aux chrétiens ce qu'ils ont de plus cher pour qu'enfin la résistance monte et que leur foi se renouvelle vraiment par une ré-intériorisation choisie du dimanche, par une conversion appelée par Jean-Paul II et que Benoît XVI invite sur un autre mode à faire vraiment. N’est-ce pas en hiver qu'on espère le printemps, en prison qu'on espère la liberté ? C'est en leur enlevant le dimanche que se creusera peut-être dans le cœur des chrétiens le désir de le vivre à nouveau et de vouloir ce bonheur pour tous. À chacun d'y œuvrer désormais.

      Et comme premier acte de cette décision : choisissons d’ignorer toujours les magasins ouverts le dimanche. C’est maintenant que tout commence.

mardi 3 novembre 2009

L'union à Dieu

      « Dieu commence par se mettre à notre pas. Il pénètre nos barrières, nous attire d'une manière puissante, se manifeste pour retenir notre attention. Puis l'heure vient pour le moine de se mettre au pas de Dieu. Sans insister, Dieu sollicite, donne de légères indications. Il faut exercer son regard pour voir, penser, juger et réagir à ces sollicitations.

      Les sentiments que nous éprouvons, ou l'absence de sentiments, ne sont absolument pas révélateurs de la réalité de notre vie, de nos actes. Ce que nous éprouvons, ressentons, tout ce qui est source d'émotion est, souvent, peu fondé. Il faut donc, à partir de ces émotions, porter un jugement personnel en les soumettant au jugement d'un autre qui nous aide à voir la réalité telle qu'elle est. Le moine s'efforce donc d'appuyer ses sentiments sur un jugement sûr, l'expérience d'un ancien. »


      Paroles également valables pour les laïcs vivant dans le monde et qui veulent vivre l'union à Dieu, c'est à dire la sainteté, vocation de tout être humain.

Extrait du livret de présentation de Nóvy Dvúr et Sept Fons.