tag:blogger.com,1999:blog-199378962024-02-21T01:20:42.841+01:00Couronne de RosesBloc note spirituel, réunissant des textes d'origines variées pour essayer d'approfondir le mystère du Christ, sous le regard maternel et bienveillant de Notre-Dame sous la protection de laquelle ce blog se place.Pemahttp://www.blogger.com/profile/10249284883427484922noreply@blogger.comBlogger45125tag:blogger.com,1999:blog-19937896.post-38972321727484360232013-12-06T09:08:00.002+01:002013-12-06T09:09:06.206+01:00L'orgueil rend triste ; l'humilité donne la joieL'orgueil rend triste ; l'humilité donne la joiePemahttp://www.blogger.com/profile/10249284883427484922noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-19937896.post-74702352809953000392011-08-09T14:12:00.000+02:002011-08-09T14:12:19.542+02:00Vierges sages et vierges folles Nous nous parviendrons pas à Dieu et à son Royaume par nous-mêmes. C'est un don de Dieu, qu'il faut nous disposer à accueillir. Et la manière de s'y disposer, c'est la prière (et ses fruits, les actes de charité, qui authentifient la relation que nous avons avec Dieu). Nous prions souvent bien trop peu. La Vierge Marie, notre modèle et notre éducatrice, était constamment en prière, alors qu'Elle vivait dans le monde et qu'Elle avait une famille à nourrir. Et à l'époque, cela voulait dire de nombreuses heures de dur labeur chaque jour. N'imaginons donc pas qu'Elle passait sa journée agenouillée seule dans sa chambre. <br />
Mais il nous faut toutefois consacrer un temps significatif à la prière (dans notre chambre ou un autre lieu approprié) pour entrer peu à peu dans cette prière du coeur ou prière continuelle, qui nous permet de vivre constamment et consciemment sous le regard de Dieu. <br />
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Et ainsi, je vois les vierges sages comme celles qui, par pur amour de l'Epoux, ont accumulé l'huile de la prière, gratuitement et sans compter. Ainsi, quand surgit l'Epoux, à l'improviste, leur coeur peut immédiatement se tourner ver Lui, leur lampe peut immédiatement briller à nouveau, car elles ont le coeur plein de foi et d'amour, grâce à la prière. <br />
Au contraire, les vierges folles (ou encore insensées, imprévoyantes) ont profité des plaisirs de ce monde, et si elles ont consacré du temps à la prière, c'était pour "être en règle", mais pas trop de temps quand-même, parce qu'il y a plein de choses à faire dans le monde, d'ailleurs, Dieu nous demande d'y travailler. Alors quand l'Epoux surgit, leur lampe n'a plus d'huile, cette foi et cet amour qui jaillissent de la prière. Et comme il faut bien de l'huile, elles vont chez les marchands. Mais cette huile-là ne s'achète pas : on ne peut faire l'économie de longues années de prière pour former en nous ce coeur selon Dieu. Il ne suffit pas de dire : "j'aurai bien le temps de m'occuper de religion quand je serai vieux, pour le moment, profitons de notre jeunesse". <br />
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<blockquote> <i>" Demandons au Seigneur d’unifier notre cœur ; de nous arracher à la dispersion dans les convoitises décevantes, et de faire converger en lui tous nos désirs légitimes, afin que nos vies soient intégrées dans la sienne : « Tout est à vous » nous rassure Saint Paul ; mais il ajoute : « mais vous êtes au Christ, et le Christ est à Dieu » (1 Co 3, 21-23). Le détachement évangélique n’est pas indifférence aux choses de la vie ; il est concentration de l’attention sur la présence de Celui qui donne à chaque événement son poids d’éternité. "</i></blockquote><div style="text-align: right;"><span style="font-size: x-small;"><i>extrait d'une homélie de homelies.fr</i></span></div><br />
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Et prenons joyeusement le temps quotidien de la prière, sous toutes ses formes (liturgie, oraison, lectio divina, autres dévotions, ...). Je ne connais pas de moyen plus efficace pour former les saints. <br />
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<div style="text-align: right;"><span style="font-size: x-small;"><i>Réflexions personnelles</i></span></div>Pemahttp://www.blogger.com/profile/10249284883427484922noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-19937896.post-37465153633713318572011-08-02T11:53:00.000+02:002011-08-02T11:53:28.734+02:00C'est Toi qui me saisit, Dieu mon DieuSeigneur Jésus, <br />
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comme souvent, je me méprends : Tu m'inondes de tes grâces et j'en conçoit une profonde joie. Mais alors, je veux rester en cet état de joie et de contemplation de tes Mystères, et c'est alors comme si je voulais tenir ton Esprit en moi pour qu'Il ne me quitte pas. Mais c'est bien plutôt ton Esprit qui me saisit et me fait demeurer en Ton Amour !<br />
Ah que l'orgueil vient se glisser partout. Et quand nous goûtons la joie de ta Présence, il nous faut encore nous abandonner sans crainte. Car "<i>qui nous séparera de l'Amour du Christ ?</i>"<br />
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Attention, les faux contemplatifs sont ceux qui ne veulent plus rien avoir à faire avec la réalité humble de nos vies. Les vrais contemplatifs au contraire sont aussi les humbles travailleurs sur la terre, qui marquent plus par leur simplicité et la joie qu'ils sèment autour d'eux sans même s'en rendre compte que par leurs airs éthérés. <br />
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Seigneur, donne-moi un coeur humble et pauvre, simple et joyeux, confiant en ta Divine Providence.<br />
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<div style="text-align: right;"><span style="font-size: x-small;"><i>Prière personnelle</i></span></div>Pemahttp://www.blogger.com/profile/10249284883427484922noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-19937896.post-10111707761258163272011-05-18T17:21:00.000+02:002011-05-18T17:21:01.269+02:00Quand l'écoeurement me submerge... Seigneur, <br />
partout où il y a des hommes, il y a jalousies, rancunes, haine, avidité... La fange humaine est partout, seulement tempérée par les bonnes manières et les conventions sociales.<br />
Et il y a l'amour du Coeur de Jésus qui coule et lave toute blessure, convertit les coeurs et rend capable de pardonner et d'aimer par-delà la misère de l'homme, sans étroitesse ou mesquinerie, dans une profonde et sainte humilité et dans l'Espérance. <br />
Il n'y a pas de demi-mesure : ou la mort "dans nos péchés" nous met en garde Jésus, ou la vie, la seule possible : accepter de suivre radicalement Jésus pour qu'il fasse de nous les saints dont le monde a cruellement besoin.<br />
<br />
Plonge-moi en Toi, Seigneur, que je demeure toujours dans ton Amour !<br />
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<div style="text-align: right;"><span style="font-size: x-small;"><i>Prière personnelle</i></span></div>Pemahttp://www.blogger.com/profile/10249284883427484922noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-19937896.post-59943008504763359482011-05-05T20:15:00.001+02:002011-05-05T20:20:25.628+02:00Liberté et obéissance La vertu d'obéissance n'a pas bonne presse aujourd'hui, et pourtant, il est dit du Christ qu'il se fit "obéissant jusqu'à la mort, et la mort de la Croix" (Philippiens 2,8). Et les chrétiens sont appelés à vivre à l'image de leur Maître la vertu d'obéissance. <br />
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Le constat est sévère :<br />
"Au nom de la liberté et de l'épanouissement de soi, l'obéissance apparaît comme une soumission et une castration que seuls les faibles peuvent accepter.<br />
On accepte à la rigueur la nécessaire autorité, et donc une certaine obéissance pour un bien vivre ensemble. Obéissance et liberté vont alors se disputer le champ de notre vie et l'obéissance reste formelle. <u>Elle demeure un frein, un obstacle, une contrainte à l'autonomie</u>. Cette conception de l'obéissance a pu aussi pénétrer dans l'Église. Le vœu d'obéissance n'est plus compris. Il est à la limite toléré pour certains..."<br />
<br />
Cela entraîne une difficulté à accepter l'autorité des supérieurs et leurs décisions, une grande facilité à critiquer. Certains ont même beaucoup de mal à répondre à un appel du Seigneur parce qu'ils ont peur d'entrer dans une structure qui les obligerait à obéir, à se soumettre. <br />
<br />
L'obéissance humaine :<br />
On conçoit pourtant bien que sans obéissance aux supérieurs légitimes (parents, enseignants, dirigeants d'entreprise ou de collectivité territoriale) ce serait vite l'anarchie.<br />
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L'obéissance chrétienne :<br />
Mais plus encore pour un chrétien, il s'agit de faire comme Jésus qui a <b>obéit en tout</b> au Père qui veut sauver tous les hommes.<br />
"L'obéissance, c'est donc <b>un des grands trésors de l'Église</b> par lequel les hommes peuvent acquérir dans l'amour la certitude qu'ils font la volonté du Père. Certes, <b>cela ne peut se faire sans le sacrifice de la volonté propre</b>. La liberté des enfants de Dieu est à ce prix. Jésus nous a montré le chemin de cet amour oblatif. Il y a un lien très fort entre notre manière d'aimer et notre façon d'obéir. Ultimement, la charité étant le don de soi à Dieu et aux autres qui passe par le désir de faire la volonté de ceux que l'on dit aimer, <b>l'obéissance est le signe et le moyen par excellence de l'apprentissage de la charité</b>."<br />
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<div style="text-align: right;"><span style="font-size: x-small;"><i>Citations extraites de "Sub signo Martini" - mars 2011</i></span></div><br />
<span style="font-size: x-small;">Lien complémentaire : <br />
<a href="http://giboulee.blogspot.com/2011/02/obeissant-jusqua-la-mort-et-la-mort-sur.html">http://giboulee.blogspot.com/2011/02/obeissant-jusqua-la-mort-et-la-mort-sur.html</a></span>Pemahttp://www.blogger.com/profile/10249284883427484922noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-19937896.post-38864240137375144912011-04-21T16:52:00.000+02:002011-04-21T16:52:24.248+02:00Jésus lave les pieds de ses disciples "Ce que nous contemplons ce soir est le mystère de Jésus Serviteur du Père.<br />
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L’attitude de saint Pierre nous introduit dans cette contemplation. Elle est d’abord superficielle : « Toi, Seigneur, tu veux me laver les pieds ! ». Pierre refuse le chemin d’humilité où Jésus s’engage et où il l’appellera. Mais Pierre ne refuse pas l’enseignement de Jésus en bloc. Son « Toi, Seigneur » montre qu’il refuse que ce soit Jésus, le Seigneur, qui prenne cette place. S’il est aussi vif, c’est parce qu’il est personnellement impliqué, parce qu’il est personnellement ébranlé. <b>L’image qu’il avait de Jésus comme Seigneur ne lui permet pas de supporter ce spectacle.</b><br />
<br />
Ce constat vaut pour nous. <b>Découvrir que le Christ n’est pas vraiment tel que nous l’imaginons ou tel que nous voudrions qu’il soit, ébranle les fondements de notre relation avec lui</b>, et, par conséquence, met en cause l’idée que nous nous faisons de nous-mêmes. C’est aussi en cela que la Passion est une épreuve décapante. Nous y découvrons notre Dieu sous un visage déconcertant, et souvent, avant de susciter la compassion, <b>cela remet en cause ce que nous croyons être ou ce que pensions devoir devenir</b>.<br />
<br />
Jésus rassure Pierre. Il lui révèle alors que ce chemin d’humilité est la condition d’accès à la vie éternelle. Avoir part avec Jésus, c’est partager sa vie au ciel avec le Père."<br />
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"La logique de Pierre n’est pas celle de l’évangile. Jésus lave uniquement les pieds parce nous avons à <b>recevoir petit à petit le don de Dieu</b>. Il nous est livré tout entier, mais notre condition ne nous permet pas d’y accéder intégralement et instantanément. Jésus disait : « plus tard, tu comprendras ». Cela fait partie de notre chemin d’humilité, cela explique qu’il nous faut trois jours entiers pour méditer chaque année le mystère de Pâque et que sans cesse nous avons à recevoir de Dieu."<br />
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"Quand il poursuit « Si donc moi, le Seigneur et le Maître, je vous ai lavé les pieds, vous aussi vous devez vous laver les pieds les uns aux autres » il ne fait donc <b>pas un raisonnement à fortiori</b>. Jésus ne veut pas seulement dire : « puisque le seigneur s’est montré humble, vous qui n’êtes que des disciples, ne vous prenez pas pour plus que vous êtes, et restez humbles ». Car le lavement des pieds n’est pas pratiqué par les disciples mais par le maître.<br />
<br />
Ce soir est donc particulièrement émouvant. Jésus va nous quitter, et avant de partir, il nous demande de prendre sa suite. Il nous dit : vous qui êtes mes disciples, maintenant conduisez-vous en maîtres ; vous qui m’avez suivi et écouté, maintenant montrez le chemin. C’est ce que rapporte saint Jean : « C’est un exemple que je vous ai donné afin que vous fassiez, vous aussi, comme j’ai fait pour vous ».<br />
<br />
<b>Le mystère que nous célébrons est donc celui d’une royauté tellement humble qu’elle nous associe à son œuvre de salut.</b>"<br />
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<div style="text-align: right;"><i><span style="font-size: x-small;">Extrait de homelies.fr<br />
Jeudi saint</span></i></div>Pemahttp://www.blogger.com/profile/10249284883427484922noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-19937896.post-11032668532529079532011-04-21T16:44:00.000+02:002011-04-21T16:44:21.709+02:00Jésus prend nos péchés et nous donne sa Vie : méditation personnelle « avant la fête de la Pâque, sachant que l’heure était venue pour lui de passer de ce monde à son Père, Jésus, ayant aimé les siens qui étaient dans le monde, les aima jusqu’au bout »<br />
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Aujourd'hui nous entrons dans le Triduum pascal, c'est à dire les trois jours saints où nous revivons spirituellement le mystère de notre salut : Jésus est venu dans le monde pour une seule chose, "pour que le monde ait la vie, et qu'il l'ait en abondance". <br />
<br />
On rapporte un passage de la vie de Saint Jérôme (qui traduisit la Bible en latin), lorsqu’il vivait en Palestine et travaillait dans la grotte de Bethléem où notre Sauveur est né : il eut une vision miraculeuse de la Nativité. Jésus-Christ lui apparut sous la forme d’un enfant qui lui demanda :<br />
- "<i>Jérôme, si quelqu’un se présentait à toi de ma part et réclamait quelque chose, que Me donnerais-tu ?</i>"<br />
- "<i>Mes vertus et mes prières</i>" répondit saint Jérôme.<br />
- "<i>C’est bien, et quoi encore ?</i>"<br />
- "<i>Mon cœur, mon âme, tout mon être.</i>"<br />
- "<i>J’accepte cela aussi, mais je désire encore quelque chose d’autre de ta part.</i>"<br />
- "<i>Mais que te donner d’autre, Seigneur ?</i>" se demanda l’ascète.<br />
- "<i><b>Donne-moi tes péchés !</b></i>". <br />
Saint Jérôme commença à crier avec un cœur brisé. Il demande à travers les larmes :<br />
- "<i>Pourquoi as-tu besoin de mes péchés, Seigneur ?</i>"<br />
- "<i>Pour les prendre sur moi.</i>"<br />
<br />
Ce soir, Jésus entre dans son Heure : Il prend sur lui totalement le péché et la misère de la multitude pour nous donner à la place sa Vie. <br />
Nous voudrions bien sûr donner à Jésus, à Dieu, tout ce que nous avons de meilleur. Tout. Mais notre péché ? C'est horrible ! Et en plus, cela semble nous culpabiliser : c'est notre péché qui fait mal à Jésus. Cette pensée nous est presque insoutenable. <br />
Mais voilà, Dieu sait que nous ne pouvons porter notre misère seuls : Il vient la porter avec nous, pour nous, et veut nous donner sa Vie. Refuserons-nous, par un orgueil mal placé, d'offrir nos péchés à Dieu en Jésus, qui nous les demande ? Et ainsi refuserons-nous le don qui nous est fait de la Vie de Dieu ?<br />
Ce chemin nous humilie au plus profond : même notre péché, nous ne sommes pas capables de le porter seuls. Mais c'est là, dans cette humilité profonde, que peut jaillir le don de la Vie : s'étant dépouillé de tout, même de notre péché, qui sont autant d'épines dont Jésus fait sa couronne, nous pourrons recevoir le Don suprême. <br />
<br />
N'ayons donc aucune honte et donnons à Jésus tous nos péchés, jusqu'aux plus petits, avec gratitude, dans le sacrement de sa réconciliation. Et nous verrons alors en Jésus toute la joie que Dieu a de pouvoir nous sauver et nous donner sa Vie.Pemahttp://www.blogger.com/profile/10249284883427484922noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-19937896.post-89737598173577256742011-04-19T16:58:00.000+02:002011-04-19T16:58:11.122+02:00La trahison de Judas : méditation personnelle Je vois Judas comme un homme qui aimait les honneurs, les belles choses (les beaux vêtements par exemple), et petit à petit, ce goût devint l'amour de l'Argent. Pourtant il aimait aussi Jésus. Mais à un moment, cet amour de l'Argent qu'il n'avait pas pris soin de déraciner (il continuait à s'occuper de la bourse commune) devint plus fort. <br />
J'imagine qu'il était connu des milieux "in" de l'époque, et quand les chefs des prêtres ont cherché un traître, ils l'ont approché en lui faisant miroiter une récompense sonnante et trébuchante. Il n'a pas su résister.<br />
Le dernier soir pourtant, Jésus reçut une révélation : "<i>C’est le Père qui révèle au Fils que l’Heure approche, et que c’est un de ceux qu’il a choisis qui le trahira.</i>". Alors, bouleversé au fond de lui-même par cette trahison intime, il déclare : « Amen, amen, je vous le dis : l'un de vous me livrera. »<br />
<br />
"<i>Eclairé intérieurement sur la résolution que Judas a prise dans son cœur, Jésus ne lui fait cependant aucun reproche. Tout comme le père de la parabole du fils prodigue (Lc 15), il garde le silence et redouble d’attention en sa faveur : dans la tradition juive, recevoir la bouchée de la part du maître du repas est un signe de déférence, de prédilection. En répondant à la demande du disciple qu’il aimait, Notre-Seigneur ne dénonce pas un coupable, mais désigne la brebis égarée qui fait l’objet de ses soins particuliers et en faveur de laquelle il déploie un ultime effort de dialogue. Jésus sait que ce disciple saura interpréter son geste à la lumière de la charité « qui ne s’irrite pas, ne tient pas compte du mal ; qui excuse tout, croit tout, espère tout, supporte tout » (1 Co 13, 5-7).<br />
</i> <i>« - Qui est celui qui te livrera ? A quoi le reconnaîtrons-nous ? » - « <b>Il s’agit de celui à qui je manifeste davantage d’amour</b> ». « Je vous ai donné l’exemple, pour que vous agissiez comme j’ai agi. Sachant cela, heureux serez-vous si vous faites de même » (Jn 13, 15-17). Judas n’est pas insensible à la marque particulière d’affection que lui témoigne le Maître. Un instant il hésite. Mais il est déjà trop enfoncé dans les ténèbres pour revenir à la lumière</i>".<br />
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Comme la faim peut nous tenailler par moment, au point de nous conduire jusqu'au frigo même en dehors des heures légitimes de repas, le goût de l'Argent a trop saisi Judas. Il n'y tiens plus et sors. Accompagné pourtant par cette parole ultime que Jésus lui adresse : « Ce que tu fais, fais-le vite ». Lui disant par là qu'Il assume cet acte de son disciple qui va lui permettre de donner sa vie pour le salut de tous, y compris Judas.<br />
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<div style="text-align: right;"><i><span style="font-size: x-small;">Citations en italique : http://homelies.fr/ (homélie pour le mardi saint)</span></i></div>Pemahttp://www.blogger.com/profile/10249284883427484922noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-19937896.post-26002676916210819432011-04-07T11:58:00.004+02:002011-04-07T12:02:14.333+02:00Lettre à ma soeur sur la prière Ma chère soeur,<br />
Tu m'as dit que tu avais beaucoup apprécié ma lettre. Vous me demandez des textes plus personnels, permets-moi donc de la partager plus largement. <br />
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"Pourquoi sommes-nous chrétiennes ? Parce que nous avons reconnu en Jésus le Fils de Dieu, envoyé par Dieu, Dieu lui-même, venu pour nous offrir sa vie et son amour. Et nous avons ouvert notre coeur, notre vie, à la présence et à l'action de Jésus-Christ, par son Esprit Saint. <br />
<br />
Pourquoi prier, comment prier ? Prier, c'est (de diverses manières) entrer en relation avec Dieu, dans une relation où c'est <b>Dieu qui agit</b> plus que nous, dans une relation où nous nous laissons transformer par Dieu pour être rendues capables de vivre à la manière de Dieu, et d'aimer comme Lui. Donc, nous avons grandement BESOIN de prier.<br />
<br />
Mais comment ? <br />
Dieu nous parle : par sa Parole (le Christ, révélé dans la Bible et dans l'enseignement de l'Eglise), par les événements et les personnes rencontrées (mais pour pouvoir reconnaître et comprendre ce qu'Il nous dit de cette manière, il nous faut déjà bien le connaître => et on apprend à connaître Jésus dans les Evangiles, dans ce que nous en dit l'Eglise). Donc :<br />
<br />
<b> 1. Lire la Bible.</b> Prendre le temps de lire et méditer l'Evangile du jour : prends 10 minutes, 1/4 d'heures, et lit lentement le texte. Ferme les yeux et imagine la scène : Jésus, comment il était habillé, les personnes qui étaient autour de Lui... et toi, parmi les disciples qui l'écoutent. Ecoute-Le te parler : en s'adressant à ses disciples à l'époque, Il pensait déjà à tous ceux qui seraient ses disciples dans le futur.<br />
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<b> 2. Prier avec les mots que nous donne l'Eglise</b> : l'Eglise a choisi avec soin des mots pour s'adresser à Dieu, et nous les donne pour que nous apprenions la "bonne" manière d'entrer en relation avec Dieu : Dieu est Père très aimant, Dieu a la tendresse miséricordieuse d'une mère, en Jésus Il est l'Ami et le confident de nos coeurs, l'Epoux, ... (et pas Père fouettard, cruel, arbitraire, ou au contraire mou et sans saveur). Aidons-nous de ces mots choisis pour nous adresser à Dieu.<br />
<br />
<b> 3. Parler à Dieu de manière personnelle</b> : même si tu ne "sents" rien, c'est normal !! St Paul nous dit qu'on est sauvé (=on vit en union avec Dieu, car c'est ça le salut qui nous est proposé !!) au moyen de la foi (c'est à dire le fait d'avoir confiance, même sans preuve : on ne demande pas à ses parents, ses amis, son mari, tous les matins : vous êtes sûrs que vous m'aimez ? je ne ressents rien... Non, on croit, mieux, on SAIT qu'ils nous aiment, même s'ils ne nous le disent pas tout le temps, et même si on ne ressent rien de spécial à ce moment-là). Avec Dieu c'est pareil. Alors parle-Lui. De quoi ? De tout ce que tu veux Lui confier. <br />
Et surtout, dans cette prière, <b>regarde-Le</b>, Lui, et dis-Lui que tu L'aimes, que tu veux L'aimer. Car la prière doit nous conduire à l'<b>union d'amour avec Dieu</b>. Cette union est un pur don de Dieu. Mais pour nous, élevons-nous vers Lui dans l'amour. <br />
<br />
Cela, tu ne l'apprendras qu'au contact de chrétiens vivant en union avec Dieu. Il y en a, rassure-toi ! Mais tu ne l'apprendras pas des bouddhistes ou autres, car eux ne connaissent pas Dieu. Ils ne cherchent pas la même chose que nous, même si certainement leur coeur aspire profondément à la même chose que nous : le repos en Dieu Amour. "Pemahttp://www.blogger.com/profile/10249284883427484922noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-19937896.post-3343481404070114792011-04-07T11:50:00.000+02:002011-04-07T11:50:07.402+02:00"Je veux servir Jésus" - lettre d'un martyr "De hautes responsabilités au gouvernement m'ont été proposées et on m'a demandé d'abandonner ma bataille, mais j'ai toujours refusé, même si je sais que je risque ma vie. Ma réponse a toujours été la même : "Non, moi je veux servir Jésus en tant qu'homme du peuple".<br />
Cette dévotion me rend heureux. Je ne cherche pas la popularité, je ne veux pas de positions de pouvoir. Je veux seulement une place aux pieds de Jésus. Je veux que ma vie, mon caractère, mes actions parlent pour moi et disent que je suis en train de suivre Jésus-Christ. Ce désir est si fort en moi que je me considérerai comme un privilégié si - dans mon effort et dans cette bataille qui est la mienne pour aider les nécessiteux, les pauvres, les chrétiens persécutés du Pakistan - Jésus voulait accepter le sacrifice de ma vie. Je veux vivre pour le Christ et pour Lui je veux mourir. Je ne ressens aucune peur dans ce pays.<br />
A de nombreuses reprises, les extrémistes ont tenté de me tuer et de m'emprisonner ; ils m'ont menacé, poursuivi et ont terrorisé ma famille. Les extrémistes, il y a quelques années, ont même demandé à mes parents, à ma mère et à mon père, de me dissuader de continuer ma mission d'aide aux chrétiens et aux nécessiteux, autrement ils m'auraient perdu. Mais mon père m'a toujours encouragé. Moi, je dis que tant que je vivrai, jusqu'à mon dernier soupir, je continuerai à servir Jésus et cette pauvre humanité souffrante, les chrétiens, les nécessiteux, les pauvres. "<br />
<br />
<div style="text-align: right;"><i><span style="font-size: x-small;"><b>Shahbaz Bhatti</b>, <br />
ministre des minorités du gouvernement pakistanais, <br />
catholique, assassiné le 2 mars 2011.</span></i></div><div style="text-align: right;"><br />
</div><div style="text-align: right;"><i><span style="font-size: x-small;">(c) Innovative Media, Inc. - Zenit</span></i></div>Pemahttp://www.blogger.com/profile/10249284883427484922noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-19937896.post-21047022633518540532011-03-06T10:18:00.000+01:002011-03-06T10:18:06.574+01:00De l'importance de l'oraison quotidienne "Dans la spiritualité christocentrique de saint Pierre Canisius s'enracine une conviction profonde : il n'y a pas d'âme soucieuse de sa propre perfection qui ne pratique chaque jour la prière, l'oraison mentale, moyen ordinaire qui permet au disciple de Jésus de vivre dans l'intimité du Maître divin.<br />
<br />
[...] la vie chrétienne ne croît pas si elle n'est pas nourrie par la participation à la liturgie, de manière particulière à la Messe dominicale, et par <b>la prière personnelle quotidienne, par le contact personnel avec Dieu</b>. Parmi les mille activités et les multiples stimulations qui nous entourent, il est nécessaire de trouver chaque jour des moments de recueillements devant le Seigneur pour l'écouter et parler avec Lui. "<br />
<br />
<div style="text-align: right;"><i><span style="font-size: x-small;">Benoît XVI,<br />
Audience du mercredi 12 février 2011</span></i></div>Pemahttp://www.blogger.com/profile/10249284883427484922noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-19937896.post-88463326345925956852011-03-04T11:49:00.001+01:002011-03-06T10:29:39.927+01:00Dieu seul"<b>Il n'y a rien au monde que Lui. Nous n'avons rien à regarder ici-bas que Lui. Ne nous laissons distraire ni divertir par quoi que ce soit au monde. <br />
<br />
Cela est possible. Dieu est esprit. Il est si souple, si pur, si fluide, qu'il peut se répandre sur tous les instants de notre vie comme un parfum ; <br />
<br />
pourquoi ne serions-nous pas sans cesse attentifs à Celui qui ne s'éloigne jamais?</b>"<br />
<br />
<div style="text-align: right;"><i><span style="font-size: x-small;">dom Delatte<br />
(<a href="http://www.lepetitplacide.org/article-dieu-seul-68410006.html">http://www.lepetitplacide.org/article-dieu-seul-68410006.html</a>)</span></i></div>Pemahttp://www.blogger.com/profile/10249284883427484922noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-19937896.post-77537853456744506612011-01-09T19:37:00.000+01:002011-01-09T19:37:26.785+01:00Le Verbe s'est fait chair " <b><i>Si la vérité avait été seulement une formule mathématique, en un certain sens elle s’imposerait d’elle-même. Si au contraire, la Vérité est Amour, elle demande la foi, le "oui" de notre cœur.</i></b> "<br />
<br />
Nous imaginons souvent la vérité comme la somme d'énoncés logiques. Et la moindre contradiction apparente dans cet ensemble d'énoncés nous déconcerte, voire nous fait dire : cela n'est pas la vérité. Nous voudrions que la vérité soit aussi simple que 2+2 font 4. <br />
<br />
Mais la vérité sur Dieu - et sur l'homme - la vérité DE Dieu dépasse infiniment notre intelligence humaine, quoiqu'elle n'aille pas à l'encontre de la raison. <br />
<br />
Parce que certaines choses que nous trouvons "logiques", comme le fait que Dieu "ne peut pas rentrer à l'intérieur de sa création pour en devenir une partie", n'est pas dans la logique de Dieu qui est l'Amour. <br />
<br />
" <b><i>«Le Verbe s’est fait chair». Devant cette révélation, resurgit encore une fois en nous la question: comment est-ce possible ? Le Verbe et la chair sont des réalités opposées entre elles; comment la Parole éternelle et toute-puissante peut-elle devenir un homme fragile et mortel ? Il n’y a qu’une réponse: l’Amour. Celui qui aime veut partager avec l’aimé, veut être uni à lui, et la Sainte Écriture nous présente justement la grande histoire de l’amour de Dieu pour son peuple, qui culmine en Jésus Christ.</i></b> "<br />
<br />
<div style="text-align: right;"><a href="http://www.vatican.va/holy_father/benedict_xvi/messages/urbi/documents/hf_ben-xvi_mes_20101225_urbi_fr.html">Message de Noël Urbi et Orbi 2010</a></div>Pemahttp://www.blogger.com/profile/10249284883427484922noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-19937896.post-86656513965379389362010-12-03T20:29:00.000+01:002010-12-03T20:29:02.851+01:00Le temps de l'attente : veiller et prier<i><b> « Il ne suffit pas de me dire : ‘Seigneur, Seigneur !’, pour entrer dans le Royaume des cieux ; mais il faut faire la volonté de mon Père qui est aux cieux. »</b> (Mt 7, 21)</i><br />
<br />
« L’avent est le temps des veilleurs. Nous avons à accepter de traverser la nuit et le silence de l’attente. Pour affiner notre sens de l’écoute. Pour nous ouvrir aux choses essentielles. Pour accueillir celui qui vient. Autrement dit, <b>il nous faut respecter ce silence ; il nous faut renoncer à le transpercer de nos « Seigneur, Seigneur » qui voudraient mettre fin à l’attente et voir notre désir immédiatement comblé. Chaque chose vient en son temps.</b> Nous attendons l’enfant-roi qui va venir ; préparons-nous soigneusement. À vouloir trop nous presser, à refuser d’apprendre à veiller, nous risquons de manquer le fruit inattendu qui se prépare dans la nuit de notre foi. Car celui que nous attendons a toujours quelque chose d’inattendu.<br />
<br />
Vivre l’avent dans le silence de l’amour qui apprend et prend patience, c’est admirer le Seigneur qui vient vers nous dans l’invisible. Car ne nous y trompons pas : si nous cherchons Dieu, c’est parce que nous avons d’abord entendu l’appel de celui qui nous cherche le premier. »<br />
<br />
« En fixant déjà notre regard vers l’enfant de la Crèche, ce temps de l’Avent que nous venons de commencer nous sera sans doute d’un grand secours. Un nouveau-né sans défense dans l'humilité d'une grotte va venir rendre sa dignité à toute vie qui naît. Il va venir <b>guérir les blessés de la vie et redonner un sens à tout ce qui est mort en nous</b>. En ce qu’il y a de plus vulnérable, Dieu va venir détruire le péché et déposer le germe d'une humanité nouvelle, appelée à porter à son achèvement le dessein originel de la création et à le transcender par la grâce de la rédemption. <b>Au cœur même de ce qui paraît le plus ténébreux, la miséricorde va s’incarner et ouvrir un chemin d’espérance !</b> »<br />
<br />
<div style="text-align: right;"><span style="font-size: x-small;"><i>Extrait de homelies.fr<br />
(1er et 2 décembre 2010)</i></span></div><br />
Paroles si réconfortantes quand le chemin devient difficile, rempli de souffrances, incompréhensible. Seigneur, donne-nous ta grâce pour traverser l'épreuve qui nous purifie et nous rapproche de Toi. Que ta miséricorde vienne au cœur de ce que en nous nous croyions inguérissable. Que ta vie jaillisse en nous !Pemahttp://www.blogger.com/profile/10249284883427484922noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-19937896.post-21047995216373031232010-11-30T22:10:00.000+01:002010-11-30T22:10:39.423+01:00L'exercice de l'autorité dans l'Église et la Croix On ne gouverne pas dans l’Église comme les chefs des Nations, a dit le pape en commentant l’Évangile, samedi 20 novembre, lors de la création de nouveaux cardinaux :<br />
<br />
« Qui est grand, qui est «le premier» pour Dieu? Le regard va tout d'abord au comportement que risquent d'avoir «ceux qu'on regarde comme les chefs des nations»: «dominer et faire sentir leur pouvoir». Jésus indique aux disciples <b>une manière totalement différente</b> : «Il ne doit pas en être ainsi parmi vous». Sa communauté suit une autre logique : «Celui qui voudra devenir grand parmi vous, sera votre serviteur, et celui qui voudra être le premier parmi vous, sera l'esclave de tous».<br />
Le critère de la grandeur et du primat selon Dieu n'est <b>pas la domination, mais le service</b>.<br />
Et Jésus indique également <b>le point de référence : le fils de l'homme, qui est venu pour servir</b> ; il résume ainsi sa mission sous la catégorie du service, entendu non pas au sens générique, mais au sens concret de la Croix, du don total de la vie comme «rachat», comme rédemption pour le plus grand nombre.<br />
C'est un message qui vaut pour les Apôtres, qui vaut pour toute l'Eglise, qui vaut surtout pour ceux qui ont la tâche de guider le peuple de Dieu. Ce n'est pas la logique de la domination, du pouvoir selon les critères humains, mais la logique de se baisser pour laver les pieds, la logique du service, <b>la logique de la Croix qui est à la base de tout exercice de l'autorité</b>. De tout temps, l'Eglise est engagée à se conformer à cette logique et à en témoigner pour faire transparaître la vraie «Seigneurie de Dieu», celle de l'amour. »<br />
<br />
Et il a redit le lendemain, lors de l'homélie de la fête du Christ-Roi que l'autorité dans l'Église consistait surtout en la foi en Jésus crucifié :<br />
<br />
« Le ministère de Pierre <b>consiste entièrement dans sa foi</b>, une foi que Jésus reconnaît immédiatement, dès le début, comme authentique, comme don du Père céleste ; mais une foi qui doit passer à travers le scandale de la croix, pour devenir authentique, véritablement «chrétienne», pour devenir «roc» sur lequel Jésus puisse édifier son Eglise.<br />
<b>La participation à la seigneurie du Christ ne se vérifie concrètement que dans le partage de son abaissement, de sa Croix</b>. Chers frères, mon ministère également, et par conséquent le vôtre également, consiste entièrement dans la foi. Jésus peut édifier sur nous son Eglise dans la mesure où il trouve en nous ce degré de foi véritable, pascale, cette foi qui ne veut pas faire descendre Jésus de la Croix, mais place sa confiance en Lui sur la Croix. Dans ce sens, le lieu authentique du Vicaire du Christ est la Croix, la persistance dans l’obéissance de la Croix. »<br />
<br />
« Le Pape et les cardinaux sont appelés à être profondément unis avant tout en cela: tous ensemble, sous la direction du Successeur de Pierre, ils doivent demeurer dans la seigneurie du Christ, <b>en pensant et en œuvrant selon la logique de la Croix</b>, — et cela n’est jamais facile, ni évident. »<br />
<br />
<div style="text-align: right;"><span style="font-size: x-small;"><i>http://www.vatican.va/holy_father/benedict_xvi/homilies/2010/index_fr.htm</i></span></div>Pemahttp://www.blogger.com/profile/10249284883427484922noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-19937896.post-85397573440754142922010-11-25T12:30:00.000+01:002010-11-25T12:30:10.957+01:00Laissons-nous saisir par le Christ "Frères, je tombe à genoux devant le Père, qui est la source de toute paternité au ciel et sur la terre. Lui qui est si riche en gloire, qu'il vous donne la puissance par son Esprit, pour rendre fort l'homme intérieur. <b>Que le Christ habite en vos coeurs par la foi ; restez enracinés dans l'amour, établis dans l'amour.</b> Ainsi vous serez capables de comprendre avec tous les fidèles quelle est la largeur, la longueur, la hauteur, la profondeur... <b>Vous connaîtrez l'amour du Christ qui surpasse tout ce qu'on peut connaître. Alors vous serez comblés jusqu'à entrer dans la plénitude de Dieu.</b><br />
<br />
<b> Gloire à celui qui a le pouvoir de réaliser en nous par sa puissance infiniment plus que nous ne pouvons demander ou même imaginer</b>, gloire à lui dans l'Église et dans le Christ Jésus pour toutes les générations dans les siècles des siècles. Amen."<br />
<br />
<div style="text-align: right;"><span style="font-size: x-small;"><em>Lettre de Saint Paul aux Ephésiens 3, 14-21</em></span></div>Pemahttp://www.blogger.com/profile/10249284883427484922noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-19937896.post-19837210869050158132010-11-25T11:39:00.000+01:002010-11-25T11:39:33.065+01:00Exigence évangélique et réalisme pratique : la réponse de Benoît XVI Est impressionnante, elle ausi, la réponse à la qustion sur l’encyclique Humanae Vitae (ndt encyclique de Paul VI – 1968 - à relire <a href="http://www.vatican.va/holy_father/paul_vi/encyclicals/documents/hf_p-vi_enc_25071968_humanae-vitae_fr.html">ici</a>) « dont les perspectives continuent à être toujours valables, mais une autre chose est de trouver des chemins humaines praticables. Je crois qu’il faudra toujours des minorités intimement convaincues de l’exactitude de ces perspectives et que en les vivant, elles resteront pleinement satisfaites de sorte qu’elles pourront être un fascinant modèle à suivre. <b>Nous sommes des pécheurs. Mais nous ne devrions pas assumer ce fait comme une instance contre la vérité, quand cette prescription morale n’est pas vécue. Nous devrions chercher à faire tout le bien possible, et nous appuyer et nous supporter mutuellement…</b> ».<br />
<br />
<div style="text-align: right;"><span style="font-size: x-small;"><em>Site "Benoît et moi"<br />
Extrait d'un article sur le dernier livre d'entretien avec le Pape "Lumière du monde"<br />
http://benoit-et-moi.fr/2010-III/0455009e0207c0b02/0455009e3b06df507.html</em></span></div>Pemahttp://www.blogger.com/profile/10249284883427484922noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-19937896.post-12652075469611756572010-11-10T15:53:00.000+01:002010-11-10T15:53:12.369+01:00La Sagrada Familia"Aujourd'hui j'ai eu la grande joie de consacrer cette église à Celui qui, Fils du Très-Haut, s'est dépouillé de lui-même en se faisant homme et, protégé par Joseph et Marie, dans le silence de la maison de Nazareth, <b>nous a enseigné sans paroles la dignité et la valeur essentielle du mariage et de la famille</b>, espérance de l'humanité, dans laquelle <b>la vie est accueillie, de sa conception à son terme naturel</b>. Il nous a aussi enseigné que toute l'Église, en écoutant et mettant en pratique sa Parole, se transforme en sa Famille. Et, encore plus, il nous a confié la mission d'être des semences d'une fraternité qui, semée dans tous les cœurs, nourrit l'espérance."<br />
<br />
<div style="text-align: right;"><i><span style="font-size: x-small;">Benoît XVI, <br />
lors de l'Angelus du dimanche 7 novembre, <br />
après la dédicace de la Sagrada Familia (cathédrale de Barcelone)</span></i></div>Pemahttp://www.blogger.com/profile/10249284883427484922noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-19937896.post-40944199558523471452010-10-12T21:03:00.000+02:002010-10-12T21:03:58.513+02:00Liturgie et sacrements : enjeu des déformations "Saint Léon le Grand, cité dans le Catéchisme de l'Église catholique, dit qu'après l'Ascension <b>tout ce qui dans le Seigneur était visible sur terre est passé dans les sacrements</b>. C'est de cette façon qu'aujourd'hui le Christ continue à être présent et visible pour nous. C'est à la lumière de ceci qu'il faut comprendre ce que saint Thomas veut dire lorsqu'il parle de "matière" du sacrement. Si on ne revient pas à ce genre de notion réaliste, il est impossible de comprendre les sacrements. La présence divine n'est pas seulement quelque chose qu'il faut envisager "symboliquement", mais <b>elle est quelque chose qui touche l'homme par le moyen du sacrement, elle est quelque chose qui agit</b>."<br />
<br />
"On ne peut pas fabriquer un culte à sa propre image, sinon c'est Dieu que l'on déforme. Or aujourd'hui, non seulement on imagine un dieu et après on improvise un culte qui convienne à cette image, mais on va même jusqu'à <b>imaginer d'abord un culte pour inventer ensuite le dieu qui lui correspond</b>. L'idolâtrie signifie "idée déformée de Dieu" : c'est bien là la réalité qui nous entoure. <br />
"La liturgie est et reste <b>le lieu le plus approprié pour cette rencontre avec Dieu</b>, et pour cela le Pape, lorsqu'il s'en préoccupe, ne traite pas de problèmes secondaires, mais bien de questions primordiales : si même la liturgie se met à parler le langage du monde, comment faire pour aider l'homme ?"<br />
<br />
<div style="text-align: right;"><span style="font-size: x-small;"><i><br />
Mgr Nicola Bux<br />
Source : ProLiturgia.org</i></span></div>Pemahttp://www.blogger.com/profile/10249284883427484922noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-19937896.post-7373264648267983312010-10-08T14:49:00.001+02:002010-10-08T14:51:07.967+02:00Marthe et Marie : Evangile de Jésus-Christ - Luc 10, 38-42 Nous proposons une lecture symbolique de ce récit. <br />
<br />
Marthe peut représenter l’« être charnel » en nous - au sens biblique du terme : l’<b>esprit incarné</b> que nous sommes, dans la précarité de notre <b>nature marquée par les conséquences du péché des origines</b>. <br />
Marie peut représenter l’homme intérieur, l’esprit, le cœur profond, la « <b>fine pointe de l’âme</b> » (Ste Thérèse d’Avila) où nous sommes ouverts à la Transcendance divine.<br />
<br />
Marthe « s’inquiète » : elle perd la quiétude de l’âme ; ses facultés psychiques s’émeuvent, emportées par les passions sensibles. <br />
L’inquiétude de l’âme entraîne « l’agitation ».<br />
<br />
La contemplation de Marie qui, « se tenant assise aux pieds du Seigneur, écoutait sa parole », est spirituelle. <br />
L’esprit peut <b>demeurer uni de manière permanente à Dieu au cœur même des activités transitoires</b> dans lesquelles sont engagées l’âme et le corps. <b>Telle devrait être la condition « normale » du chrétien</b> : renouvelé dans l’Esprit Saint qui est devenu l’Hôte de son cœur, il devrait <b>rester en communion avec Lui en toutes circonstances</b>, afin que ses œuvres procèdent de la synergie entre la nature créée et la grâce divine, conformément au dessein de Dieu sur l’être humain. <br />
<br />
Ce monde passe, mais la Parole de Dieu ne passe pas ; notre corps matériel nous sera retiré en attendant de ressusciter dans la gloire, mais l’union à Dieu dans l’Esprit ne nous sera jamais enlevée – si du moins nous nous maintenons dans l’amitié avec Dieu, ou selon l’expression théologique : si nous restons « en état de grâce ». Telle est la seule chose nécessaire, dont dépend notre destinée éternelle.<br />
<br />
« Si je suis en état de grâce, que le Seigneur m’y garde ; si je n’y suis pas, qu’il m’y mette ! » (Sainte Jeanne d’Arc).<br />
<br />
<br />
<div style="text-align: right;"><i><span style="font-size: x-small;">Père Joseph-Marie<br />
(c) Famille de saint Joseph 2010 - Tous droits réservés<br />
homelies.fr</span> </i></div>Pemahttp://www.blogger.com/profile/10249284883427484922noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-19937896.post-31541054240391988202010-09-29T16:07:00.001+02:002010-10-08T14:57:36.743+02:00Les saints Anges de Dieu "Dans ce service de la réalisation du dessein divin de notre salut, saint Michel, saint Gabriel et saint Raphaël, que nous fêtons aujourd’hui, tiennent une place toute particulière. Chaque fois qu’il est besoin d’un déploiement de force, c’est <strong>Michel</strong> qui est envoyé à notre secours. <strong>Gabriel</strong>, quant à lui, nous aide à ne pas oublier Celui qui est venu comme le Dieu des armées, le vaillant des combats, pour nous arracher aux ténèbres de la mort et du péché. Et si par malheur l’Ennemi venait à nous blesser, <strong>Raphaël</strong> vient nous soigner et nous guérir, comme il le fit pour les yeux de Tobie."<br />
<br />
<div style="text-align: right;"><span style="font-size: x-small;"><em>Frère Elie<br />
(c) Famille de saint Joseph 2010 - Tous droits réservés<br />
homelies.fr</em></span></div><br />
Dieu n'est pas un Dieu solitaire. Déjà Il est Trinité, communion de trois Personnes en une seule Divinité. Il s'entoure en plus d'une multitude d'anges qu'Il charge de nous garder et de nous protéger, signes de sa sollicitude paternelle, instruments de sa divine Providence. <br />
En ce jour, honneur aux trois Archanges de Dieu : Michel, Gabriel et Raphaël que nous révèle la Sainte Écriture. <br />
Ayons recours à eux comme à des <strong>amis</strong>, comme le fit le jeune Tobie sur la route sans savoir que son ami était un ange...Pemahttp://www.blogger.com/profile/10249284883427484922noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-19937896.post-58858398226230440942010-09-07T21:07:00.002+02:002010-09-07T21:08:20.369+02:00La Messe, actualisation de la Passion du Christ "À chaque Messe, le Christ en gloire vient à nous, pour nous toucher à travers sa Croix, et actualiser envers nous sa Passion rédemptrice, cause universelle, surabondante, infinie du salut du monde.<br />
<br />
À chaque Messe, l'Église entre dans le drame de la Passion rédemptrice à proportion de sa foi et de son amour. Voilà l'application première, la participation directe du sacrifice de la Croix, procurée par la Messe. Cette application, cette participation est immense mais finie. Elle se fait infailliblement. <br />
<br />
À chaque Messe, l'Église unie par sa foi et son amour à la Passion du Christ, supplie pour le salut du monde. Ce qu'elle obtient ainsi par sa supplication, ce qu'elle puise ainsi dans la Passion du Christ et qui retombe en bénédiction sur les hommes, est une application seconde, une participation indirecte, finie elle aussi, du sacrifice de la Croix.<br />
<br />
Voilà ce que les théologiens appellent les fruits de la Messe."<br />
<br />
<div style="text-align: right;"><i><span style="font-size: x-small;">La Messe, présence du Sacrifice de la Croix<br />
Cardinal Journet</span></i></div><br />
<br />
"Devant la souveraine Beauté, l'Amour infini, créateur, rédempteur, dispensateur de tous les biens, l'homme qui prend conscience de ces réalités ne peut rester neutre, ni se contenter d'un service purement formaliste articulé du bout des lèvres ; son hommage doit partir du cœur, l'engager tout entier, être fait d'adoration, de reconnaissance et d'amour."<br />
<br />
<div style="text-align: right;"><i><span style="font-size: x-small;">Dom Gajard (1957)</span></i></div><br />
"<i>Aimons donc, aimons sans recherche ; car c'est le Seigneur que nous aimons, et nous ne pouvons rien trouver de meilleur que lui. Aimons-le pour lui-même ; et nous en lui, mais pour lui.</i>"Pemahttp://www.blogger.com/profile/10249284883427484922noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-19937896.post-64278065138169751172010-09-02T16:46:00.000+02:002010-09-02T16:46:53.753+02:00Un peu de philosophie...<strong><u>Qu'est-ce que le fait de connaître ?</u></strong><br />
<br />
L'homme peut poser des concepts intellectuels, des idées qui viennent du réel qui l'entoure. Cette faculté commune à tous les hommes, ce sens commun, c'est <u>l'intelligence</u>, qui nous distingue de l'animal. <br />
En particulier, l'intelligence perçoit dans le réel des <u>principes rationnels</u> (nous y reviendrons) qui lui sont constitutifs et qui le sont aussi par conséquent de la pensée humaine. <br />
Notre intelligence ne peut fonctionner sans que les sens aient fait leur travail d'abstraction des informations contenues dans le réel, et nos sens ne peuvent excercer leur action sans l'existence première de ce réel. Le réel est donc premier dans l'ordre de la connaissance. Le réel est donc l'objet de l'intelligence. La finalité de l'intelligence est donc de connaître ce qui existe, le réel.<br />
<br />
On reçoit en fonction de ce que l'on est ; on n'émet qu'en fonction de ce que l'on est.<br />
<br />
Il y a dans l'homme une part qui peut penser l'immatériel, qui peut poser un concept, qui peut abstraire de l'intelligible, qui peut extraire de l'intellectuel à partir de cet intelligible.Cet intelligible, ce concept intellectuel n'est pas limité par la matière, n'est pas dépendant uniquement de celui qui l'émet ; ce concept devient universel, intemporel, éternel. Cette part dans l'homme est donc quelque chose d'intellectuel, d'universel, d'intemporel, d'éternel puisque le concept posé par l'homme est de cet ordre.<br />
<br />
<strong><u>La question de l'âme</u></strong><br />
<br />
Pour que l'homme puisse avoir en lui des concepts intellectuels et éternels, il faut nécessairement qu'en lui il y ait une partie intellectuelle et éternelle - apte à penser ces concepts. L'expérience de la mort nous montre que ce n'est pas le corps, partie matérielle, qui est éternel. Il ne reste plus que l'âme qui est donc éternelle. <br />
<br />
Lorsque je me trouve en présence d'un être, qu'il soit de nature organique, végétale, sensible ou intellectuelle, mes sens retirent de cette rencontre une "image". Les animaux, d'ordre sensible, font jusqu'à cet instant le même travail. Mais l'homme, dans le fait de la connaissance, "retire" de l'être les principes rationnels contenus en lui pour en extraire des concepts intellectuels. C'est dire que nous prenons en nous-même, que nous faisons nôtre, le principe qui anime l'être connu de nous, principe qui fait que l'être est ce qu'il est et non pas autre chose.<br />
<br />
Or ce principe est rationnel, donc immatériel. Ce que je reçois dans le cadre de la connaissance est donc la partie immatérielle de l'être dont mes sens ont perçu la partie matérielle. Il y a donc dans l'objet perçu, et ce qu'il soit d'ordre organique, végétal, sensible ou intelligible, <u>une partie immatérielle en la chose elle-même</u>.<br />
<br />
Cette partie immatérielle de la chose, ce qui l'anime, lui confère la seule <u>faculté d'être animée en fonction de sa qualité</u> (l'organique : être, le végétal : être, se nourrir, se reproduire, ...). C'est cette partie que mon intelligence saura connaître après le travail de mes sens. C'est cette partie qui vient en moi. Mais dans le fait de la connaissance, le sujet connaissant n'ôte rien à l'objet connaissable ; il y a un profond respect des parties en présence.<br />
<br />
L'être est donc fait de matière et d'intelligible (immatériel). Sans la matière, le principe immatériel (l'âme) qui devrait animer cette matière n'a pas de raison d'être et ne peut donc pas exister. La faculté de <strong>cette</strong> âme est d'animer <strong>cette</strong> chose et non une autre. Chaque principe qui anime, chaque âme est donc unique et existe parce qu'elle a un être matériel à animer. Elle ne peut donc pas préexister au corps qu'elle anime. Puisque c'est l'âme (ce qui anime) qui fait que la chose est ce qu'elle est, c'est que chaque chose est un composé de matière et d'immatériel, de corps et d'âme, et c'est pour cela que je puis, en tant qu'homme, connaître ce qui m'entoure.<br />
<br />
<strong>À un corps correspond donc une âme et une seule ; et à une âme, dans le cas des composés corps-âme, correspond un corps et un seul, sinon il ne serait pas déterminément ce qu'il est.</strong><br />
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<div style="text-align: right;"><span style="font-size: x-small;">Merci à mon professeur, <strong>Pascal Baleydier</strong>,</span></div><div style="text-align: right;"><span style="font-size: x-small;">qui me fait découvrir ces notions fondamentales.</span></div><div style="text-align: right;"><span style="font-size: x-small;"><a href="http://socio.univ-lyon2.fr/IMG/pdf/doc-442.pdf">http://socio.univ-lyon2.fr/IMG/pdf/doc-442.pdf</a></span></div>Pemahttp://www.blogger.com/profile/10249284883427484922noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-19937896.post-72659082697460562712010-08-28T16:47:00.000+02:002010-08-28T16:47:12.822+02:00Jésus-Christ est vraiment ressuscité : quelques réflexions<div style="text-align: center;">Le Christ est ressuscité, Il est vraiment ressuscité !<br />
Il est donc <u><b>vivant</b></u>, pour de vrai, aujourd'hui </div><br />
Aujourd'hui ces paroles si souvent répétées ont pris un relief particulier et saisissant. Je vous livre mes réflexions, si cela peut vous aider sur votre route ou suscite la discussion... <br />
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Quand nous disons que nous voulons suivre le Seigneur, mieux, nous laisser guider par Lui, est-ce que nous n'imaginons pas souvent que cela veut dire mettre en application ses conseils qui sont dans la Bible ? Que son <u>message</u> est valable encore aujourd'hui et que si nous le suivons, nous irons au bon endroit ? (Et si nous nous disons cela, c'est déjà beau !)<br />
Mais il faudrait être bien savant pour assimiler tout son enseignement, et cela n'est pas donné à tout le monde... On prend alors les morceaux choisis qu'on aime le mieux.<br />
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En réalité, si Jésus Christ est vraiment vivant, cela veut dire qu'Il peut <u>réellement me conduire</u> sur le bon chemin sans que j'ai besoin d'en connaître les moindres détails. Il me suffit de <u>m'abandonner</u> à sa volonté.<br />
Bien sûr, si je veux que Jésus me conduise, je dois chercher à discerner les signes qu'Il me donne pour m'orienter. L'étude de la Bible et de ce que dit l'Église nous apprend à <u>connaître Jésus</u> et à <u>discerner</u> les signes qu'Il me donne. Il me parle, me donne les instructions pour m'orienter, par sa Parole que l'on trouve dans la Bible interprétée authentiquement par l'Eglise, mais aussi par les personnes qu'Il met sur ma route, par le regard d'un ami, par un événement qui me touche... Ce n'est pas automatique : il faut prendre le temps d'apprendre à Le connaître pour Le reconnaître quand Il me parle.<br />
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Mais ce n'est pas à moi de tracer la feuille de route, car Il sait faire cela bien mieux que moi. Je peux avoir une totale confiance dans sa conduite, car Il ne veut m'emmener que vers mon bonheur véritable.Pemahttp://www.blogger.com/profile/10249284883427484922noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-19937896.post-49552582808853938162010-08-20T13:57:00.001+02:002010-10-08T15:06:04.890+02:00Qu'est-ce que l'amour ? "Comment l’amour peut-il faire l’objet d’un commandement ? Si l’amour est contraint, il n’est plus libre ; et s’il ne procède pas de la liberté, il est indigne d’être appelé « amour »."<br />
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Ce genre d’objection est caractéristique de la culture contemporaine et procède de la confusion entre <strong>l’amour-sentiment</strong> et <strong>l’amour-volonté</strong>. Il est clair que l’on ne peut contraindre quelqu’un à ressentir un sentiment d’amour pour une autre personne. Les sentiments et émotions – tels que l’amour de convoitise, le désir ; ou leurs contraires : la haine, l’aversion – sont des passions de l’âme qui s’éveillent spontanément en réponse à une action extérieure perçue par les sens (ou imaginée intérieurement). Il est absurde de chercher à « commander » ce qui est de l’ordre du réflexe. Par contre l’amour-volonté désigne l’orientation délibérée et volontaire de la personne vers une fin discernée comme étant un bien. Seule cette forme d’amour est un « acte humain », c'est-à-dire une action qui implique un engagement de la liberté ; l’amour-sentiment est un acte dit « de l’homme », c'est-à-dire une action instinctive, spontanée, sans valeur morale. La confusion entre ces deux modalités de l’amour est redoutable : bon nombre de jeunes gens de nos jours refusent de s’engager dans le mariage sous prétexte qu’ils ne peuvent pas assurer que leur sentiment survivra à l’usure du temps. Sur ce point ils n’ont pas tort : les sentiments sont versatiles par nature ; c’est bien pourquoi ils doivent être <strong>pris en relais par un acte de volonté</strong> qui les ratifie et en fait un choix libre et durable. La décision d’aimer pour la vie procède d’un <strong>discernement</strong> aboutissant à la conviction partagée par les fiancés qu’ils sont « faits l’un pour l’autre », c'est-à-dire qu’ils sont donnés l’un à l’autre <strong>pour qu’ils apprennent à s’aimer</strong> et puissent découvrir au cœur de cet amour, le visage de leur Dieu. Une fois le discernement accompli et la décision prise, c’est dans l’obéissance à la parole donnée que les époux persévèrent dans l’amour, jour après jour.<br />
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Il en va de même pour notre relation à Dieu : le précepte de l’amour de Dieu et du prochain n’a de sens que sur l’horizon de l’Alliance, c'est-à-dire de l’engagement réciproque contracté entre Dieu et son peuple, <strong>une fois pour toutes</strong>.<br />
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<div style="text-align: right;"><span style="font-size: x-small;"><br />
<em>Père Joseph-Marie<br />
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