mercredi 18 mai 2011

Quand l'écoeurement me submerge...

     Seigneur,
     partout où il y a des hommes, il y a jalousies, rancunes, haine, avidité... La fange humaine est partout, seulement tempérée par les bonnes manières et les conventions sociales.
     Et il y a l'amour du Coeur de Jésus qui coule et lave toute blessure, convertit les coeurs et rend capable de pardonner et d'aimer par-delà la misère de l'homme, sans étroitesse ou mesquinerie, dans une profonde et sainte humilité et dans l'Espérance.
     Il n'y a pas de demi-mesure : ou la mort "dans nos péchés" nous met en garde Jésus, ou la vie, la seule possible : accepter de suivre radicalement Jésus pour qu'il fasse de nous les saints dont le monde a cruellement besoin.

     Plonge-moi en Toi, Seigneur, que je demeure toujours dans ton Amour !

Prière personnelle

jeudi 5 mai 2011

Liberté et obéissance

     La vertu d'obéissance n'a pas bonne presse aujourd'hui, et pourtant, il est dit du Christ qu'il se fit "obéissant jusqu'à la mort, et la mort de la Croix" (Philippiens 2,8). Et les chrétiens sont appelés à vivre à l'image de leur Maître la vertu d'obéissance.

     Le constat est sévère :
     "Au nom de la liberté et de l'épanouissement de soi, l'obéissance apparaît comme une soumission et une castration que seuls les faibles peuvent accepter.
On accepte à la rigueur la nécessaire autorité, et donc une certaine obéissance pour un bien vivre ensemble. Obéissance et liberté vont alors se disputer le champ de notre vie et l'obéissance reste formelle. Elle demeure un frein, un obstacle, une contrainte à l'autonomie. Cette conception de l'obéissance a pu aussi pénétrer dans l'Église. Le vœu d'obéissance n'est plus compris. Il est à la limite toléré pour certains..."

     Cela entraîne une difficulté à accepter l'autorité des supérieurs et leurs décisions, une grande facilité à critiquer. Certains ont même beaucoup de mal à répondre à un appel du Seigneur parce qu'ils ont peur d'entrer dans une structure qui les obligerait à obéir, à se soumettre.

     L'obéissance humaine :
     On conçoit pourtant bien que sans obéissance aux supérieurs légitimes (parents, enseignants, dirigeants d'entreprise ou de collectivité territoriale) ce serait vite l'anarchie.

     L'obéissance chrétienne :
     Mais plus encore pour un chrétien, il s'agit de faire comme Jésus qui a obéit en tout au Père qui veut sauver tous les hommes.
     "L'obéissance, c'est donc un des grands trésors de l'Église par lequel les hommes peuvent acquérir dans l'amour la certitude qu'ils font la volonté du Père. Certes, cela ne peut se faire sans le sacrifice de la volonté propre. La liberté des enfants de Dieu est à ce prix. Jésus nous a montré le chemin de cet amour oblatif. Il y a un lien très fort entre notre manière d'aimer et notre façon d'obéir. Ultimement, la charité étant le don de soi à Dieu et aux autres qui passe par le désir de faire la volonté de ceux que l'on dit aimer, l'obéissance est le signe et le moyen par excellence de l'apprentissage de la charité."


Citations extraites de "Sub signo Martini" - mars 2011

Lien complémentaire :
http://giboulee.blogspot.com/2011/02/obeissant-jusqua-la-mort-et-la-mort-sur.html