samedi 30 janvier 2010

À propos des sacrements...

     Les sacrements sont "cause de la grâce de Dieu" et ont "la capacité de communiquer la vie divine".
L'élément matériel d'un sacrement est la réalité sensible et visible (eau, huile, pain). L'élément formel, les paroles prononcées par le ministre. "Elles sont toutes les deux essentielles pour une célébration complète et valide des sacrements".

     "Il est important de reconnaître combien la vie sacramentelle est précieuse et indispensable pour chaque chrétien."
     "La célébration des sacrements doit être empreinte de dignité et de retenue, doit favoriser le recueillement personnel et la participation communautaire, le sens de la présence de Dieu et l'ardeur missionnaire. [...] Les sacrements sont un grand trésor de l'Église et chacun de nous a le devoir de les célébrer avec du fruit spirituel. En eux se trouve un élément surprenant qui touche notre vie : le Christ, par des signes visibles, vient à notre rencontre, nous purifie, nous transforme et nous fait participer à sa divine amitié."

Extraits de la catéchèse de Benoît XVI lors de l'Audience générale du mercredi 30 décembre 2009.

Homélie pour la fête de l'Epiphanie

Extraits...

     Ce n'est que dans cet Enfant que se manifeste la force de Dieu, qui rassemble les hommes de tous les siècles, car sous sa domination ils parcourent la route de l'amour, qui transfigure le monde. [...] Beaucoup de personnes ont vu l'étoile, mais seules quelques unes en ont compris le message. Les experts de l'Écriture de l'époque de Jésus connaissaient parfaitement la Parole de Dieu. Ils étaient en mesure de dire sans aucune difficulté ce qu'on pouvait trouver dans celle-ci à propos du lieu où le Messie devait naître, mais, comme le dit Saint Augustin : "Il leur est arrivé comme aux pierres milliaires : tout en donnant des indications au voyageurs en chemin, ils sont eux-mêmes restés inertes et immobiles" (Sermo 199. In Epiphania Domini, 1, 2).

     Quelle est la raison pour laquelle certains voient et trouvent et d'autres pas ? Qu'est-ce qui ouvre les yeux et le cœur ? Qu'est-ce qui manque à ceux qui sont indifférents, à ceux qui indiquent la route mais ne bougent pas ? Nous pouvons répondre : trop d'assurance en eux-mêmes, la prétention de connaître parfaitement la réalité, la présomption d'avoir déjà formulé un jugement définitif sur les choses rend leurs cœurs fermés et insensibles à la nouveauté de Dieu. Ils sont sûrs de l'idée qu'ils se sont faite du monde et ne se laissent plus bouleverser au plus profond d'eux-mêmes par l'aventure d'un Dieu qui veut les rencontrer. Ils placent leur confiance d'avantage en eux-mêmes qu'en Lui et ne considèrent pas possible que Dieu soit grand au point de pouvoir se faire tout petit, de pouvoir vraiment s'approcher de nous.

     À la fin, ce qui manque, c'est l'humilité authentique, qui sait se soumettre à ce qui est plus grand, mais également le courage authentique, qui conduit à croire à ce qui est vraiment grand, même si cela se manifeste dans un Enfant sans défense. Il manque la capacité évangélique d'être des enfants dans son cœur, de s'émerveiller, et de sortir de soi pour se mettre en route sur le chemin que l'étoile indique, le chemin de Dieu.
     Mais le Seigneur a le pouvoir de nous rendre capables de voir et de nous sauver. Nous voulons alors Lui demander de nous donner un cœur sage et innocent, qui nous permette de voir l'étoile de sa miséricorde, de nous mettre en route sur son chemin, pour le trouver et être inondés par la grande lumière et par la joie véritable qu'il a apporté dans le monde. Amen !

Benoît XVI
6 janvier 2010

mardi 19 janvier 2010

Le Sermon sur la Montagne

     La logique du Royaume est implacable. La seule manière d'entrer dans les exigences du Sermon sur la Montagne est de nous placer résolument dans le dynamisme des vertus théologales : foi, espérance, charité. C'est-à-dire d'épouser le regard de Dieu sur les personnes et sur les événements.

     Ce n'est pas en vertu de mes propres capacités naturelles que je peux répondre aux exigences du Sermon sur la Montagne, mais au nom de Jésus, en vertu de la participation à son Esprit, dans l'Église.

     Si nous nous contentons d'agir selon les élans de notre nature, notre récompense sera de ce monde. Mais si nous accueillons sa grâce, c'est lui le Seigneur qui nous enseignera jour après jour comment vivre en citoyens du Royaume, en fils et filles de Dieu notre Père.

     Seul l'homme régénéré, enraciné dans la foi, marchant dans l'espérance et vivant de l'Esprit de charité, est vraiment utile à ses frères.

(D'une homélie du site homelies.fr)

Papillotes Révillon

     Comme beaucoup de personnes je pense, j'aime beaucoup les papillotes Révillon, élément (quasi) indispensable du temps de Noël. Mais j'aime aussi beaucoup les petites citations qu'on trouve sur le papier à l'intérieur... et qui font tout autant partie du charme de ces petites douceurs. Voici mon "best of" cette année :

« Certains hommes parlent pendant leur sommeil. Il n'y a guère que les conférenciers pour parler pendant le sommeil des autres. » Alfred Capus
... La très connue...

« La critique est une chose bien commode : on attaque avec un mot, il faut des pages pour se défendre. » Jean-Jacques Rousseau
... Certains journalistes feraient bien de s'en souvenir avant de dire trop de bêtises...

« Un seul être vous manque et tout est dépeuplé. » Alphonse de Lamartine
... Bateau aussi, quoique tellement vraie !

« La liberté est le droit de faire ce que les lois permettent. » Montesquieu
... La liberté est un terme tellement galvaudé, on ne sait plus vraiment ce qu'il veut dire, ce qui mène au drame de notre société moderne : les hommes cherchent la liberté et ne trouvent que l'esclavage des passions.

« Quand on aime, il semble que l'on ait une toute autre âme que quand on n'aime pas. » Blaise Pascal
... Ma préférée de l'année... Et on parle là de l'amour véritable, non d'un succédané sentimental.